Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 27 décembre 1905 à Étang-sur-Arroux (Saône-et-Loire), massacré le 25 août 1944 à Essertenne (Saône-et-Loire) ; cheminot ; victime civile.
Louis Bourillot fut embauché à la Compagnie PLM le 22 octobre 1928 et commissionné le 1er juin 1931. Il assurait les fonctions de cantonnier principal à Saint-Julien-sur-Dheune (Saône-et-Loire). Marié à une garde-barrière, il était père de quatre enfants. La famille résidait au passage à niveau 89 sur la ligne Nevers-Chagny à Saint-Julien-sur-Dheune. Le 25 août 1944, à la suite d’un acte de sabotage commis dans les environs et d’un accrochage avec le maquis, Louis Bourillot et son frère furent abattus par les Allemands, à Essertenne (Saône-et-Loire).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et son nom figure sur le monument aux morts, à Essertenne (Saône-et-Loire) et la grande plaque commémorative de la gare, à Nevers (Nièvre).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Hervé Barthélemy et Clément Gosselin dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 251.— Mémorial Genweb.