KOHN Georges, Louis

Par Jean-Luc Marquer

Né le 17 septembre 1923 à Paris IXe arr. (Seine, aujourd’hui Paris), mort au combat le 15 juin 1944 à Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère) ; opticien ; résistant de l’Armée Secrète homologué Forces françaises de l’Intérieur

Tombe 55, Nécropole Nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère)
Tombe 55, Nécropole Nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère)
Photo : Thierry Pinel, Geneanet, sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0

Georges, Louis Kohn était le fils de Jacques, Armand, négociant en objets d’optique, et de Sophie Hackenbroch, son épouse.
Célibataire, il habitait avec ses parents à Paris, XVIIe arr. (Seine, aujourd’hui Paris) 5 rue Des Renaudes et exerçait la profession d’opticien.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS Isère. Il fut intégré à une des compagnies civiles basées au nord du massif.
Le 10 juin 1944, la compagnie Brisac et la compagnie Prévost furent mises en position à Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère) pour défendre l’accès du plateau et observer les activités des troupes ennemies.
Le 13 juin 1944, l’état-major allemand lança un bataillon pour forcer le passage et, en cas de succès, pouvoir effectuer une première reconnaissance du dispositif du maquis.
Vers neuf heures, les maquisards furent prévenus de l’arrivée de 300 à 400 hommes venant à pied de Seyssins (Isère).
Faiblement armés, les maquisards eurent du mal à tenir la position. L’arrivée de la compagnie Chabal fit tourner le combat en leur faveur et les troupes allemandes rebroussèrent chemin.
Le 15 juin 1944 à l’aube, après un tir d’artillerie lourde, les Allemands attaquèrent en force avec l’appui de leur aviation et l’aide de miliciens.
C’est au cours de cette seconde bataille que Georges Kohn mourut à son poste de combat vers 9 heures, au lieu dit "Charvet".
Après avoir réussi à enfoncer les lignes des maquisards, les soldats allemands investirent le village qu’ils occupèrent jusqu’au 17 juin 1944, le pillant et l’incendiant presque complètement.
Ils mirent également le feu aux cercueils de sept des victimes des combats, dont celui de Georges Kohn.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des forces françaises de l’Intérieur.
Il est enterré dans la Nécropole Nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère), tombe 55.


Notice provisoire


Voir : Saint-Nizier-du Moucherotte
Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article238591, notice KOHN Georges, Louis par Jean-Luc Marquer, version mise en ligne le 6 mars 2021, dernière modification le 1er février 2022.

Par Jean-Luc Marquer

Tombe 55, Nécropole Nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère)
Tombe 55, Nécropole Nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère)
Photo : Thierry Pinel, Geneanet, sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 621 — SHD Vincennes, GR 16 P 321763 (à consulter) ; GR 19 P 38/16 — AVCC Caen, AC 21 P 62499 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Geneanet — État civil

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