CARBOU Auguste [CARBOU Marius, Auguste]

Fils de Antoine Carbou, bottier, et d’Irma Rouanet, Auguste Carbou était typographe à Carcassonne avant 1915.

Il fut brièvement mobilisé en 1915, pour être finalement exempté en 1916 pour raison médicale.

Après la guerre, il était propriétaire d’une modeste imprimerie, à Carcassonne (Aude), au 66 rue Trivalle.

A partir de 1940 jusqu’au 13 juillet 1942, il mit son atelier au service de la résistance. En janvier 1942, il s’engagea dans la résistance, dans Combat sous la direction d’Albert Picolo, puis dans le Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France sous la direction de Dominique Gimenez.

Le 13 juillet 1942, il fut arrêté pour impression de tracts et pour sabotage. Après avoir été détenu à Montpellier, il fut condamné à huit mois de prison avec sursis et libéré le 12 décembre 1942. Il fut à nouveau arrêté le 3 mars 1943 et condamné à un an et demi de prison. Après avoir été interné à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn), il fut déporté le 31 juillet 1944, dans un convoi parti de Toulouse le 30 juillet, à Buchenwald. Il fut libéré le 11 avril 1945 par l’armée américaine et rapatrié le 8 mai 1945.

De retour à Carcassonne, il reprit la tête de son atelier (installée au 28 route de Montréal).

En 1959, il a reçu la médaille militaire. En 1966, il a été fait chevalier de la légion d’honneur à titre militaire.

Auguste Carbou avait épousé Marguerite Jean le 19 avril 1927 à Bouisse (Aude). Il avait au moins un fils.

Une Imprimerie Carbou semble avoir été en activité à Carcassonne jusqu’au début des années 2000.