LAMAS Antonio [LAMAS JUEGUEN Antonio]

Par Marie-Cécile Bouju

Né le 9 aout 1912 à Vilagarcía de Arousa (Pontevedra, Espagne), mort en 1989 à Sète (Herault), marin, menuisier, ouvrier du livre, résistant.

Fils de Francisco Lamas, marin, et de Socorro Jueguen, Antonio Lamas exerça plusieurs métiers, dont menuisier et marin.
Pendant la guerre civile espagnol, il déserta l’armée de Franco et combattit dans l’armée républicaine. Un de ses frères, Manuel (surnommé Laberca) fut condamné comme républicain à douze de prison, à Illa de San Simón. Réfugié en France à partir de février 1939, Lamas exerça plusieurs métiers en France, notamment dans une société (Martinelli à Cannes) de pose de câbles souterrains.
Par ailleurs, Antoine Lamas s’était engagé dans la résistance, au sein du Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France.
Le 2 ou 3 aout 1943, soupçonné de sabotage, il fut arrêté par la police allemande à Rabieux (Hérault) et incarcéré à Montpellier (Manuel Bernabeu fut arrêté pour le même motif). Transporté à Nîmes puis Compiègne, il fut déporté le 17 ou 19 janvier 1944 pour Buchenwald. Frappé temporairement de cécité les premiers temps, il put survivre grâce à l’aide de ses camarades. Il fut libéré le 11 avril 1945 et retourna en France le 25 mai 1945.
Il vécut à Lodève puis Sète. Il travailla dans l’imprimerie.
Il se maria à Sète et eut deux enfants, Miguel et Andrès.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article238642, notice LAMAS Antonio [LAMAS JUEGUEN Antonio] par Marie-Cécile Bouju, version mise en ligne le 20 février 2021, dernière modification le 20 février 2021.

Par Marie-Cécile Bouju

SOURCES : SHS GR 16 P 33310. – Site Desportados.es [en ligne]. – Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la deuxième Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 288.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable