BLANDINIÈRES Jules, Joseph

Jules Blandinières était cuisiner à la caserne Sarrut de Pamiers où se trouvait, en 1944, une école de la Gendarmerie. Le 8 juin 1944, le maquis de Vira (3101e compagnie des FTPF de l’Ariège) attaqua la caserne Sarrut afin de s’emparer d’armes et d’équipements. Jules Blandinières intégra ce jour-là le maquis qui, le lendemain, 9 juin , affronta les Allemands dans les environs de Vira. Par la suite, il participa aux divers combats de ce maquis. Il devint le cuisinier du maquis.

La veille de la Libération de Pamiers, il périt dans une bavure absurde entres maquisards des FTPF et membres des Milices patriotiques de Lavelanet (Ariège). Claude Delpla parle d’ « affaire de Rappy ». Rappy est un hameau de la commune d’Ilhat, dans le massif du Plantaurel au croisement des deux routes départementales, la RD 1, vers Roquefort-des-Cascades et la RE 10 vers Carla-de-Roquefort. De fait, l’affrontement mortifère eut lieu au lieu-dit la Forge, certes près de Rappy, mais sur le territoire de Carla.

Les FTPF eurent deux morts, Blandinières et Louis Boulbès, grièvement blessé qui mourut le 6 octobre 1944, des suites de ses blessures, à l’hôpital de Lavelanet. Pour leur part, les Milices patriotiques laissèrent un blessé sur le terrain, Jean Loeuillet, qui mourut à 23 h 30 à l’hôpital de Lavelanet.

Jules Blandinières reçut la mention « mort pour la France ». Il y a un dossier non consulté au Service historique de la Défense à Vincennes (cote 16 P 63970). Le site MemorialGenWeb le déclare « mort à l’ennemi ». Son nom figure sur le monument aux morts de Pamiers et sur le monuments des morts de la ville entre 1939 et 1945 érigé au cimetière Saint-Jean de la ville.