COMBET Henri, Armand

Par Jean-Louis Ponnavoy

Né le 21 février 1926 à Colombiers (Hérault), exécuté sommairement le 5 août 1944 au [Le] Dourn (Tarn) ; cheminot ; résistant du maquis "Stalingrad", de l’Armée secrète (Forces françaises de l’intérieur (FFI) de l’Aveyron).

Henri Combet entra à la SNCF comme aide-surveillant auxiliaire à Béziers (Hérault).
Il était célibataire et entra dans la Résistance le 4 mai 1944 au maquis Stalingrad, dépendant de l’armée secrète de l’Aveyron. ce maquis était basé dans le Ségala aveyronnais.

Le 5 août 1944, il partit en reconnaissance en voiture avec trois autres camarades. Ils tombèrent sur une colonne allemande et furent arrêtés. L’un d’entre eux réussit à s’évader mais les trois autres autres furent capturés. Henri Combet portait un revolver sur lui. Les trois résistants furent impitoyablement torturés. Henri eut les doigts de la main gauche sectionnés. Ils furent exécutés le jour même au Dourn, commune tarnaise limitrophe de l’Aveyron.

Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) attribué en 1956 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Son nom figure sur une plaque commémorative en gare, à Béziers (Hérault).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article238681, notice COMBET Henri, Armand par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 21 février 2021, dernière modification le 24 mars 2021.

Par Jean-Louis Ponnavoy

SOURCES : dossiers GR 16 P 139268 et AC 21 P 47836 (non consultés).— Hervé Barthélemy et Cédric Neveu dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 405/406.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb. — Note d’André Balent.

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