Par Alain Dalançon
Née le 27 février 1912 à Montpellier, morte le 28 avril 1987 à Montpellier (Hérault) ; professeure ; militante syndicaliste du SNES.
Fille de Jean, Gustave, François Bécat, employé aux chemins de fer, et de Marie-Louise Froment, couturière à domicile, qui s’étaient mariés à Montpellier le 6 juin 1911, Madeleine Bécat fut déclarée pupille de la Nation le 24 juillet 1929. Son père, classe 1903, avait été blessé en 1914 puis prisonnier durant toute la Première Guerre mondiale. S’agit-il de Bécat secrétaire général en 1921 du syndicat des cheminots de l’Hérault affilié à la CGT ?
Madeleine Bécat resta fille unique et effectua ses études secondaires à Montpellier où elle était bonne élève, récompensée chaque année par des prix, puis des études supérieures d’histoire-géographie à la faculté des lettres de Montpellier. Dès 1935, elle était adhérente de la Société des professeurs d’histoire-géographie de l’enseignement public.
Elle enseignait comme professeure déléguée de lettres au collège de Sète (Hérault) en 1937-1938 ; puis après la guerre, elle était professeure certifiée d’histoire-géographie au lycée de jeunes filles de Nîmes (Gard) dans les années 1950. Elle soutint un mémoire de recherches sous la direction de Jean Combes : « La Réforme grégorienne dans le diocèse de Maguelonne ».
Militante du Syndicat national de l’enseignement secondaire, elle fut élue suppléante à la CA nationale en 1952 sur la liste « A » des majoritaires. Elle était secrétaire de la section académique (S3) de Montpellier en 1956-1957 avant que Pierre Antonini ne la remplace à la suite de grèves, bien que minoritaire.
Par Alain Dalançon
SOURCES : Arch. IRHSES (Annuaires de l’Education nationale, CA, S3 Montpellier). — Arch. mun. Montpellier, état civil. — Bulletins de de la Société des professeurs d’histoire-géographie.