GUENDE Georges, Marius, Gabriel

Georges, Marius, Gabriel Guende était le fils de Gabriel, Antoine et de Germaine, Lucie, Adrienne Muret.
Il épousa Yvonne Fine. Le couple habitait à Saint-Martin-le-Vinoux (Isère).
Georges Guende était employé du tramway de Grenoble (Isère).
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du maquis du Vercors, secteur 8 de l’Armée secrète de l’Isère, à partir du 9 juin 1944.
Le 10 août 1944, un corps fut trouvé sur la rive de l’Isère au lieu-dit "Les Brosses" à Izeron (Isère).
L’acte de décès n° 19 du 10 août 1944 porte les indications suivantes : «  Le 10 août mil neuf cent quarante quatre, quinze heures, nous avons constaté le décès d’un individu du sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie et dont la mort paraît remonter à huit jours. Le signalement est le suivant : âgé d’environ vingt-deux ans, taille un mètre soixante-douze, forte corpulence, cheveux châtains, signe particulier, boîte crânienne légèrement aplatie à l’occiput ; Vêtu de chaussettes de laine beige, pas de chaussures, d’un slip caleçon, d’un pantalon long, bleu, rayé, d’une chemisette grise, d’un pull-over jersey gris. Cet individu a été retiré de l’Isère par le Parquet de Saint-Marcellin assisté du garde champêtre de la commune au lieu dit : Les Brosses.  »
Formellement reconnu le 16 octobre 1945 par sa femme et sa mère, un jugement du tribunal civil de Saint-Marcellin (Isère) rendu le 21 décembre 1945 signifia que cet acte de décès s’appliquait à Georges Guende.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (D.I.R.).
Son nom figure sur les monuments aux morts de Saint-Martin-le-Vinoux et de Veynes (Haute-Alpes).


Notice provisoire.