JULIEN Maxime, Gustave

Par Jean-Louis Ponnavoy, Jean-Luc Marquer

Né le 18 janvier 1914 à Lavilledieu (Ardèche), massacré en représailles le 25 août 1944 à Lavilledieu ; cheminot ; victime civile homologuée RIF.

Maxime JULIEN était le fils de Gustave JULIEN et Marie Louise Faure. Il fut libéré du service militaire le 29 septembre 1936 et se maria le 31 mai 1941 à Lavilledieu (Ardèche) avec Augusta, Victorine Mahinc, dont il eut un enfant né en décembre 1941. Il entra à la SNCF en décembre 1942. Au printemps 1944, il était cantonnier en gare de L’Isle-Fontaine-de-Vaucluse, sur la commune de l’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse). Il logeait chez un habitant.
Le 25 août 1944, il se trouvait en congé à Lavilledieu et partit à bicyclette vers 7 heures, probablement pour rendre visite à ses parents.
Vers 9 heures, un détachement de FTPF attaqua une colonne allemande au croisement des routes de Villeneuve-de-Berg, Lavilledieu et Saint-Germain, communes d’Ardèche.
Les Allemands ripostèrent à l’arme lourde forçant les résistants à se replier.
Vers 17 heures, ils arrivèrent au hameau de Bayssac commune de Lavilledieu (Ardèche), qu’ils pillèrent et incendièrent.
Ils tuèrent huit civils, dont Maxime Julien, et exécutèrent sommairement un résistant tombé entre leurs mains, puis repartirent en direction du sud vers 21 heures.
Le 26-août 1944, le corps de Maxime Julien fut retrouvé dans le lit à sec de l’Auzon, au lieu-dit Pont-de-l’Auzon. Il portait des traces de balle dans la tête.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme membre de la Résistance intérieure française (RIF).
Il est enterré dans le cimetière communal de Lavilledieu.
Son nom figure sur le monument aux morts et sur la stèle commémorative des 25 et 29 août 1944 à Lavilledieu et sur le monument aux morts, à Châteauneuf-de-Gadagne (Vaucluse).


Voir : Lavilledieu, 25 et 29 août 1944

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article238868, notice JULIEN Maxime, Gustave par Jean-Louis Ponnavoy, Jean-Luc Marquer, version mise en ligne le 25 février 2021, dernière modification le 9 avril 2022.

Par Jean-Louis Ponnavoy, Jean-Luc Marquer

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 359109 (nc).— SHD Vincennes GR 16 P 314469 (nc).— Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 175.— Robert Mencherini dans le Mémorial Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 817/818.— Mémorial Genweb.— Geneanet. — État civil, acte de décès n°16

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