BOREL Pierre, Henri

Pierre, Henri Borel était le fils d’Henri, Adrien, maçon, et d’Alice, Pierrette Chaps, son épouse.
Célibataire, il exerçait la profession de maçon et habitait avec ses parents 19 rue Anglaise à Die (Drôme).
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS Isère à partir du 6 juin 1944. Il fut intégré à l’escadron Thivollet.
Le 10 juin 1944, la compagnie Brisac et la compagnie Prévost furent mises en position à Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère) pour défendre l’accès du plateau et observer les activités des troupes ennemies.
Après avoir été repoussées lors d’un premier assaut le 13 juin 1944, les troupes allemandes attaquèrent à nouveau le 15 juin les positions tenues par les résistants.
C’est au cours de cette seconde bataille que Pierre Borel mourut à son poste de combat vers 10 heures, au lieu dit "Les Guillets".
Après avoir réussi à enfoncer les lignes des maquisards, les soldats allemands investirent le village qu’ils pillèrent et incendièrent presque complètement.
Ils mirent également le feu aux cercueils de sept victimes des combats.
Pierre Borel obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur le monument aux morts de Die et sur une plaque commémorative à la mairie de Die.


Notice provisoire


Voir : Saint-Nizier-du Moucherotte