LAPORTE Louise [née MEYNARDIE]

Par Jean-Louis Ponnavoy

Née le 9 mars 1899 à Aubas (Dordogne), massacrée le 8 juin 1944 à Carlux (Dordogne) ; cheminote ; victime civile.

Louise Meynardie, épouse Laporte était mère de trois enfants. Elle était garde-barrière SNCF au passage à niveau de Rouffillac, à Carlux (Dordogne).
Selon son mari, le 6 juin 1944, un groupe de maquisards venus de Corrèze prit position à Rouffillac et dépose une partie de son armement et de ses munitions au domicile de la famille Laporte.
Le 8 juin, des unités de la division SS "Das Reich" investirent la commune. Louise Laporte courut prévenir sa voisine tandis que son mari se cacha dans la cave. Les SS incendièrent l’hôtel Marty, où six femmes et cinq fillettes périrent brûlées. Les SS mirent ensuite à feu et à sang les environs. Louise Laporte fut découverte et supplia les Allemands de l’épargner, mais les armes furent trouvées à son domicile qui fut incendié et elle fut aussitôt fusillée. 18 personnes furent ce jour-là victimes de la barbarie nazie.
Elle obtint la mention « Mort pour la France » et le titre d’interné politique lui fut attribué en 1963.
Son nom figure sur le Monument commémoratif 1939-1945, à Carlux (Dordogne).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article239010, notice LAPORTE Louise [née MEYNARDIE] par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 28 février 2021, dernière modification le 28 février 2021.

Par Jean-Louis Ponnavoy

SOURCES : Hervé Barthélemy et Cédric Neveu dans le Mémorial Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 860.— Mémorial Genweb.

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