LAUBER Raymond, Laurent, Louis

Raymond Lauber était le fils de Josepf Alfred et de Ernestine Martin. Veuf en premières noces de Hortense Marie Helleringer, il se remaria avec Andrée Marcelle Simone Dort, employée de bureau, domiciliée à Nancy. Il était domicilié 25 rue Sigisbert-Adam, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Il exerçait le métier d’ajusteur à la SNCF à Nancy.
Il entra dans la Résistance et rejoignit les FFI pour participer aux combats de la Libération. Les maquis intensifièrent les actions contre l’ennemi qui en représailles multiplia les rafles. Le 31 août 1944, les hommes de Saulxures-lès-Vannes furent ainsi arrêtés et conduits à la prison Charles-III, à Nancy. Raymond Lauber fut capturé ce jour-là et les circonstances de sa mort ne sont pas connues. Il fut sans doute exécuté et son corps fut découvert le 6 septembre 1944 dans un bosquet du plateau de Brabois, à Villers-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle). Selon MdH, il fut tué au combat.
Son décès semblant remonter à plus de 48 heures fut constaté le 7 septembre 1944 à 15h30. Le corps a été retrouvé sur le territoire de Nancy selon l’acte de décès dressé le 8 septembre sur la déclaration de Henri Zanetti, 48 ans, tailleur de pierres, oncle du défunt, domicilié à Nancy, 55 rue Charles-Keller.
Il obtint la mention « Mort pour la France » (décision de M. le Secrétaire général aux Anciens combattants en date du 13 juin 1945 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il est inhumé dans un cimetière de Nancy.
Son nom figure sur le registre 1914-1918 et 1939-1945 au cimetière du Sud et sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF en gare, à Nancy (Meurthe-et-Moselle).