PAVIOT Émile, Antonin

Émile, Antonin Paviot était le fils d’Eugène, tailleur d’habits, et de Thérèse Durand, couturière, son épouse.
La famille habitait à La-Tour-du-Pin (Isère).
Émile Paviot apprit le métier de coupeur en chaussures.
Ajourné par deux fois pour faiblesse musculaire, il fut classé service auxiliaire et incorporé au 22e régiment d’Infanterie le 4 septembre 1917. Il passa au 14e escadron du Train le 11 avril 1918, puis fut versé le 12 mai 1918 comme conducteur au 2e groupe d’aviation, à Bron (Rhône, aujourd’hui Métropole de Lyon), puis à Chartres (Eure-et-Loir).
Décoré de la médaille commémorative de la Grande Guerre, il fut rendu à la vie civile le 16 septembre 1919.
Il épousa Valentine, Éléonore Brosse, le 3 juin 1922 à Saint-Clair-de-la-Tour (Isère). La famille s’installa à La-Verpillière (Isère) en 1933.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les maquisards du secteur 7 de l’A.S.-Isère.
Lors des combats de la Libération, il fut tué par les Allemands le 29 août 1944 vers 15 heures au lieu-dit "Le Buyat" à Roche (Isère).
Selon des sources locales, il aurait en fait été tué par un tir "ami".
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il est enterré au cimetière communal de La-Verpillière.
Son nom figure sur les monuments aux morts de La-Tour-du-Pin et La-Verpillière, sur celui de Bourgoin-Jallieu (Les Résistants du secteur 7 à leurs camarades...) et sur une plaque commémorative sur le lieu de sa mort.