MILLE Edmond, Jean, Marie

Edmond Mille était célibataire et domicilié chez ses parents, rue de la Gare à Berguette, aujourd’hui Isbergues (Pas-de-Calais).
Il fut mobilisé en 1940 au 110e régiment d’infanterie et fut fait prisonnier le 18 juion 1940. Il s’évada le 6 décembre 1940 du Frontstalag d’Alençon (Orne). Il passa clandestinement la ligne de démarcation et se fit démobiliser à Châteauroux (Indre) puis rentra dans le Pas-de-Calais. Il exerça différents emplois avant de rentrer à la SNCF le 10 mars 1944 comme auxiliaire aide-ouvrier à Béthune.
Il entra rapidement dans la Résistance au sein de la 11e compagnie des FTP de Lillers. Il fit partie des Forces françaises de l’intérieur au moment des combats de la Libération et participa à la libération de la ville de Lillers les 1er et 2 septembre 1944. Parti de Berguette avec son groupe sur ordre de son chef, le commandant Georges Bourdin, il fut arrêté le 3 septembre 1944 vers quinze heures sur la place de Lillers par des troupes allemandes en retraite. Emmené par les soldats, il a été fusillé le même jour vers vingt heures à Essars, route d’Armentières, près de Béthune.
Par délibération municipale du 1er août 1945, son nom fut donné à la place du village de Berguette.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la plaque commémorative des cheminots apposée sur le mur de la gare, sur le monument commémoratif de la SNCF au centre du rond-point du 27 avril 1944 devant la gare et sur la stèle commémorative de la SNCF au poste d’aiguillage n° 2 de la gare, à Béthune (Pas-de-Calais).