RAVET Maximin [cheminot]

Fils d’un cantonnier, Maximin Ravet, incorporé dans l’infanterie d’octobre 1905 à juillet 1907, entra aux chemins de fer de l’État comme homme d’équipe à la gare de Beillant près de Saintes (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) sur la ligne de Chartres (Eure-et-Loir) à Bordeaux (Gironde) le 11 juin 1908. Le 16 juin 1909, il épousa Georgette Guilloneaux à Saint-Sever-en-Saintonge (Charente-Inférieure, Charente-Maritime).

Mobilisé dans l’infanterie le 21 septembre 1914 et blessé à la tête par une balle explosive le 9 mai 1915 puis réformé, il fut affecté à la gare du Havre le 16 avril 1918 après sa convalescence comme homme d’équipe aux bagages et donna son adhésion au syndicat CGT local des Cheminots.

Lors de la grande grève des cheminots en mai 1920, le secrétaire du syndicat Francis Fouré, révoqué le 7 et recherché par la police, fut remplacé par Henri Miot et Maximin Ravet lui succéda comme secrétaire adjoint. Réélu en 1921, il était entouré au sein du bureau par Henri Miot secrétaire et Gabriel Jousson trésorier.

Bien que de tendance minoritaire, il n’exerça plus de responsabilité lorsque la majorité du syndicat rejoignit la CGTU en 1922.