Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 29 décembre 1912 à Sainte-Livrade-sur-Lot (Lot-et-Garonne), exécuté sommairement le 28 juin 1944 à Molières (Dordogne) ; cheminot : résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
André Soulage était marié avec Blanche Ouvrard dont il eut deux filles, nées en 1938 et 1942. Il entra au chemin de fer à la Compagnie du Midi en octobre 1930 comme homme d’équipe à l’essai à Agen. En août 1935, il devint manœuvre au service Matériel et Traction à Bordeaux-Saint-Jean.
Il entra dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF). au sein du groupe Docteur. Le 28 juin 1944, il participa avec le groupe Docteur aux combats de Morlières armé d’un fusil-mitrailleur, face à l’unité "Wilde" de la IIe SS Panzerdivision "Das Reich". Il fut blessé dans l’engagement et capturé puis exécuté peu après.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts à Molières (Dordogne) et sur les plaques commémoratives à l’établissement de maintenance du Matériel de Bordeaux et en gare de Bordeaux-Saint-Jean, à Bordeaux (Gironde).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : dossier SHD Vincennes GR 16 P 554050 et AC 21 P 161575.— Hervé Barthélemy et Clément Gosselin dans le Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 pages 1384.— Mémorial genweb.