DELRIEU Louis

Louis Delrieu était le fils d’un employé du chemin de fer à la retraite et était domicilié route de Montech, à Montauban. Il fit son apprentissage d’ajusteur à la SNCF de 1939 à 1942. Son frère Fernand était également cheminot et son autre frère Maurice prisonnier de guerre en Allemagne. Le 6 juin 1944, il entra dans la Résistance dans un maquis du Tarn-et-Garonne. Il devint lieutenant FFI au sein de la 3e compagnie. Le 25 juillet avec d’autres maquisards, il effectua à bord d’une camionnette une mission de ravitaillement à Caylus. Une colonne allemande qui se dirigeait vers Caussade avait son avant-garde qui avait déjà pris position dans le village. Arrivée dans une rue de la commune, la camionnette fut prise pour cible. Criblée de balles, elle s’écrasa contre un mur rue Évariste-Hue. Trois maquisards furent tués sur le coup. Parmi eux, il y avait Louis Delrieu et ses camarades Maurice Michinel, âgé de 18 ans, Léon Foltz, âgé de 24 ans.
Il est inhumé dans le caveau familial du cimetière communal, à Montauban (Tarn-et-Garonne).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945, à Caylus, sur le monument aux morts, la plaque commémorative de la SNCF en gare et la plaque commémorative 61 rue de la Résistance, à Montauban (Tarn-et-Garonne).