GARDELLE André, Émile, Jacques

Par Jean-Louis Ponnavoy

Né le 25 juillet 1923 à Antony (Seine, Hauts-de-Seine), mort en action le 20 août 1944 à Paris (XVe arr.) ; cheminot ; résistant des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

André Gardelle était le fils de Louis Camille André, ingénieur et de Blanche Chesné, sans profession. Il entra à la SNCF le 29 mars 1944 comme auxiliaire au petit poste entretien de Montrouge. Il était domicilié 103 rue de l’Ouest, à Paris (XIVe arr.) Sa compagne attendait une fille, qu’il ne connaîtra pas.
Il entra dans la Résistance dès la première heure accomplissant plusieurs missions dangereuses et s’engagea aux FFI pour participer à la Libération de Paris. Il fut mortellement blessé le 21 août 1944 vers 21 heures, lors de l’assaut de l’entrepôt frigorifique de Vaugirard, dans le XVe arrondissement. Il décéda à l’hôpital Broussais 86 rue Didot, à Paris (XIVe arr.)
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès le 14 novembre 1944 et fut homologué aux Forces françaises combattantes (FFC) et aux Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la plaque commémorative des ateliers de Vaugirard, à Paris (XVe arr.) et sur celle du service Matériel et traction en gare de Paris-Saint-Lazare, à Paris (VIIIe arr.)

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article239443, notice GARDELLE André, Émile, Jacques par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 20 mars 2021, dernière modification le 20 mars 2021.

Par Jean-Louis Ponnavoy

SOURCES dossiers GR 16 P 243069 et AC 21 P 190885 (non consultés).— Notice sans auteur dans le Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 pages 1551. — Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès n° 4244 à Paris XIVe arr.).

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