Par Renée Dresse
Ypres (Ieper, pr. Flandre occidentale, arr. Ypres), 12 mars 1925 − Ypres, 27 décembre 1991. Permanent jociste, employé syndical, puis permanent de la Centrale chrétienne des travailleurs du bois et du bâtiment (CCTBB) d’Ypres.
Albert, dit Bert, Meyfroodt voit ses études interrompues par la Seconde Guerre mondiale. Le 1er octobre 1940, il trouve du travail comme ouvrier métallurgiste. Durant l’Occupation, il est actif au sein de la Kristelijke Arbeidersjeugd (KAJ - Jeunesse ouvrière chrétienne). Cependant, durant les mois qui précèdent la libération du pays, il est contraint, en raison de son âge (travail obligatoire), d’entrer dans la clandestinité.
Le 1er octobre 1944, Bert Meyfroodt entre au service du syndicat chrétien où il est en charge du service d’aide aux travailleurs à l’étranger. Peu après, il devient permanent propagandiste à la KAJ.
À partir de septembre 1947, Meyfroodt effectue des études d’assistant social à l’École sociale d’Herverlée (Leuven, aujourd’hui pr. Brabant flamand, arr. Leuven). Il est diplômé (96 %) avec la grande distinction et les félicitations du jury grâce à son mémoire qui porte sur la question socio-économique des travailleurs frontaliers de la Flandre occidentale dans le Nord de la France.
Le 1er juillet 1949, Bert Meyfroodt devient chef du service juridique de la Fédération des syndicats chrétiens d’Ypres. Le 1er avril 1959, il est permanent propagandiste de la régionale de la Centrale chrétienne des travailleurs du bois et du bâtiment (CCTBB) d’Ypres. À la fin de 1981, il devient membre du Bureau journalier et du Comité national de la centrale.
Bert Meyfroodt, époux de Marie Allemon (25 septembre 1927-18 juin 2015), est pensionné le 1er avril 1986.
Par Renée Dresse
SOURCES : CARHOP, fonds Jean Neuville, courrier dactylographié de Bert Meyfroodt, s.d. − Centrale chrétienne des travailleurs du bois et du bâtiment, Rapport d’activité 1959-1962. Congrès de Bruges des 29 et 30 juin 1963, s.l., (1963), p. 28 − « Faire-part de décès de Marie Allemon », dans Site Web : inmemorian.be, page consultée le 1er mars 2021.