DUVAL Roger, Fernand, André [Pseudonyme dans la résistance : Néron]

Roger Duval était le fils de Fernand Henri Duval, cultivateur, et de Reine Ernestine Philibert, sans profession. Célibataire, il était domicilié chez ses parents à Écury-le-Repos (Marne).

Ouvrier agricole à Normée (Marne), il fut ensuite embauché à la SNCF à Sommesous (Marne). Il rejoignit en juillet 1944 un maquis de l’Yonne où il était connu sous le pseudonyme de Néron. Après la libération de l’Yonne à la mi-septembre 1944, il s’engagea dans le 1er Régiment des volontaires FFI (Forces françaises de l’intérieur) de l’Yonne et participa en novembre 1944 aux combats en Haute-Saône.
L’article paru le 17 décembre 1946 dans le journal L’Union le dit, par erreur, tué au combat à Clairegoutte (Haute-Saône). En réalité, il a poursuivi le combat avec son régiment, en Alsace où il a été tué le 21 janvier 1945.

L’acte de décès dressé le 1er mars 1951 par l’officier d’état civil du ministère des Anciens combattants et Victimes de guerre, transcrit en mairie d’Ecury-le-Repos le 4 mars 1951, le déclare « décédé l’an 1945 le 21 janvier en forêt de Nonnenbruch près de Schweighouse-Thann (Haut-Rhin) ».

Roger Duval a été reconnu « Mort pour la France ».

Une plaque rappelant son souvenir a été apposée au-dessus de la stèle commémorative de la SNCF sur le quai numéro 1 de la gare de Châlons-en-Champagne et son nom figure sur le monument aux morts d’Écury-le-Repos.