ADELINE Alfred, Hypolite, dit le coopérateur

Par Jacques Defortescu, Yannick Marec

Né le 5 janvier 1868 à Caudebec-les-Elbeuf (Seine-Inférieure), mort le 20 janvier 1941 à Rouen ; ouvrier typographe puis expert-comptable, délégué ouvrier rouennais à l’exposition d’économie sociale de l’Exposition universelle de Paris en 1900, président du syndicat d’employés « L’Union Philanthropique » de Rouen puis directeur de la Dépêche de Rouen et de Normandie, de 1905 à 1923 ; président actif de la Société de Secours mutuels « l’Alliance » et de la Société rouennaise des Habitations à Bon Marché au moment de son décès.

Alfred Adeline en 1927 (Bibliothèque Municipale de Rouen).

L’Exposition d’économie sociale organisée dans le cadre de l’Exposition universelle de Paris en 1900 a reçu de nombreuses délégations ouvrières en provenance des différentes contrées du pays. À cette occasion, des rapports ont été rédigés par les délégués qui avaient obtenus des bourses pour se rendre à Paris de la part de diverses collectivités, principalement les départements et certaines communes urbaines.
Parmi la cinquantaine de dossiers relatifs aux délégations ouvrières rouennaises, celui d’Alfred Adeline, ouvrier typographe en voie de reconversion professionnelle et représentant de la mutuelle d’employés, la Prévoyance mutuelle de Rouen, avait alors été distingué par une médaille d’argent attribuée par la municipalité de Rouen. Son texte manuscrit, daté du 14 septembre 1900, comportait près de 80 pages consacrées aux différentes branches de l’économie sociale, en particulier à la coopération dont il était un grand zélateur. Il y abordait aussi des questions plus générales qui concernaient notamment les formes et les modalités d’application de l’innovation sociale, avec ses succès et ses limites.
Son rapport traduisait également l’émergence puis l’affirmation à Rouen d’un fort mouvement social d’employés, entre le milieu des années 1880 et le début du XXe siècle. Les autres délégués qui rapportèrent sur l’économie sociale étaient des personnalités qui jouaient d’ailleurs un rôle actif dans les organisations d’employés à la fin du XIXe siècle.
Ernest Lepez, militant socialiste, était secrétaire adjoint de la Chambre syndicale des Employés de Bureau, de Commerce et de l’Industrie pour Rouen et sa région. Ce syndicat, affilié à la CGT, entretient alors des relations à la fois d’opposition et de complémentarité avec l’importante Union philanthropique des Employés de Commerce, d’Administration et d’Industrie de la ville et de l’arrondissement de Rouen. Cette organisation qui succéda à un cercle créé en 1884, était très centrée sur la défense des intérêts corporatifs de ses adhérents. Peu à peu elle fut amenée à jouer un rôle de première importance au sein d’une fédération nationale réformiste, la Fédération des Employés de France dont le siège fut d’ailleurs transféré à Rouen en 1896-1897. À partir de 1900, l’Union philanthropique adopta la forme syndicale et elle devint rapidement une puissante organisation d’employés regroupant localement plus d’un millier de membres.
Parmi les rapporteurs sur l’économie sociale, deux appartenaient à l’Union philanthropique. A. Brument, qui en était le secrétaire, traita du logement à bon marché dans les grandes villes. Il obtint une médaille de bronze. À l’instar d’E. Lepez qui se pencha surtout sur la condition des employés et sur la participation aux bénéfices, Alfred Adeline se vit donc décerner une médaille d’argent comme représentant de la Prévoyance mutuelle. Mais il appartenait également à l’Union philanthropique et il en devint même le président à partir de l’année 1900-1901. Il le demeura durant plusieurs années, pratiquement jusqu’à son accession en 1905 à la direction du quotidien radical La Dépêche de Rouen et de Normandie.
Au moment de l’Exposition Universelle de 1900, A. Adeline, qui était né en 1868 à Caudebec-les-Elbeuf, est âgé d’une trentaine d’années. Après être entré en 1881 comme apprenti-typographe dans une imprimerie d’Elbeuf, ville où il s’était marié, il s’installa à Rouen en 1894. Employé comme typographe à l’imprimerie Mégard puis au Petit Rouennais, journal démocrate très anticlérical, Alfred Adeline travailla aussi une partie de la journée, en qualité de pointeur, sur les quais de Rouen. A trente ans, il suivit en parallèle des cours de comptabilité, espérant ainsi améliorer sa situation.
Très engagé dans le mouvement mutualiste et coopératif, A. Adeline intervint activement dans les débats relatifs à l’organisation de la protection sociale, notamment en matière de retraite. Partisan résolu de l’idée d’obligation, il était aussi favorable à l’intervention de l’État dans le domaine social tout en réclamant une structuration forte et coordonnée des associations d’ouvriers et d’employés. Il se rattachait à un courant laïc et réformiste qui cherchait à nouer des liens avec certains socialistes, même s’il ne partageait pas entièrement leurs vues et put même s’y opposer. De ce point de vue, il était assez représentatif des partisans du mouvement de concentration à gauche qui s’opéra à Rouen à l’occasion des élections municipales de 1900, entre certains républicains, des radicaux et des socialistes. Cette évolution peut être rattachée à la formation d’un gouvernement de « défense républicaine » au niveau national. Ce positionnement idéologique transparaît dans les appréciations d’Alfred Adeline sur l’exposition d’économie sociale. Cependant, l’intérêt de son texte tient surtout à la manière dont il appréhendait l’avenir, en se démarquant notamment des discours officiels convenus. Qu’on en juge !
D’emblée, Alfred Adeline prit ses distances avec les proclamations qui présentaient l’Exposition Universelle de 1900 comme une sorte de consécration triomphale de la Solidarité. Certes, il reprenait en partie le contenu des discours d’inauguration optimistes du Président de la République Loubet et du ministre du Commerce A. Millerand, ainsi que les harangues effectuées au moment de la distribution des récompenses. Mais il ne croyait pas à l’affirmation d’un « régime de Fraternité » et à la disparition de la misère et du chômage. Il se disait même effrayé « de ce que demain réserve aux ouvriers ». Il soulignait en particulier le progrès inexorable du machinisme qui concernait tous les métiers, y compris la typographie « qui avait caressé le rêve d’échapper à la concurrence du machinisme par suite de l’effort intellectuel qu’exige l’exercice de la profession ». Ainsi la machine à composer remplaçait non seulement le travail de cinq typographes, mais elle rendait inutile le matériel fabriqué par les fondeurs. Il évoquait même l’extension de la concurrence, sorte de « mondialisation » avant la lettre, avec l’apparition de nouveaux producteurs :
« Que deviendrons-nous devant des concurrents qui n’auront pas seulement l’avantage d’avoir la matière première à bon compte, non grevée de frais de douane ou de transport, mais qui, de plus, ne connaissent pas les besoins frivoles de notre civilisation, plus sobres que nous, vivant même d’une poignée de riz, se contentant par conséquent de gains minimes, produiront à bon compte et, loin de nous débarrasser de notre trop manufacturé, inonderont à leur tour nos marchés. »
D’autre part, sa visite au Palais de l’Économie sociale ne réussissait pas à dissiper « cette pénible impression ». Il ne dissimulait pas sa déception devant l’amoncellement des tableaux présentés, dans la mesure où ils ne représentaient « que des efforts isolés sans lien aucun ». De plus, il pouvait constater « dans la classe riche, dans le parti bourgeois, une tendance très marquée à soutenir les œuvres d’assistance au détriment des œuvres de prévoyance ». Il craignait aussi que « l’intérêt égoïste prime fatalement l’intérêt altruiste » ajoutant que les classes dirigeantes ne s’intéressaient à l’ouvrier qu’à condition que cela ne mette pas en péril leurs privilèges. Bien plus, plusieurs développements s’en prennent aux pratiques sociales de certains patrons qui n’hésitaient pas à utiliser des syndicats jaunes pour contrer l’action revendicative des organisations ouvrières. Il dénonçait surtout l’influence des sociétés à tendances confessionnelles :
« Ce qu’elles ont eu en vue en venant si nombreuses à l’Exposition, c’est affirmer leur puissance, jeter une sorte de défi à la société laïque et montrer que, malgré toutes les déclarations que l’on pourra faire, au Parlement ou ailleurs, sur la liberté de conscience, elles sont toujours les maîtres. »
On retrouvait une pareille charge anticléricale lorsqu’il accusait les cléricaux de ne pas vraiment se soucier de combattre l’alcoolisme : « En déprimant les cerveaux, l’alcool prépare les générations d’imbéciles ou d’idiots qui seront leurs meilleurs clients ; en développant la misère, il rend des milliers de ménages ouvriers tributaires des aumônes cléricales ; en faisant déserter au père le foyer familial, il jette la mère et les enfants dans les bras du prêtre où ils trouveront les jésuitiques consolations qui remplaceront tant bien que mal les caresses paternelles absentes ». Cependant, il mettait aussi en cause la politique financière de l’État et des municipalités qui utilisaient le développement de l’alcoolisme pour équilibrer leur budget par le biais des taxes indirectes.
Il critiquait aussi la confusion qui régnait parmi les œuvres de solidarité. Celle-ci était d’après lui particulièrement évidente pour les habitations ouvrières. La présentation même des différentes initiatives traduisait ce manque d’organisation et de coordination. « L’éclatement des efforts nuit bien évidemment à leur efficacité et l’action des associations est entravée par la méconnaissance de ce qui existe autour d’elles et des liens possibles avec d’autres initiatives ».
Il développait cependant des raisons d’espérer un avenir meilleur, mais à certaines conditions.
En premier lieu, une distinction nette devait être opérée entre l’assistance et la prévoyance, celle-ci devant faire l’objet d’une attention prioritaire. Selon A. Adeline il valait mieux prévenir que secourir et seule la prévoyance pouvait permettre le passage du rôle de salarié à celui d’associé. Et il enfonçait le clou : « Jusqu’à présent, on a préféré encourager les œuvres d’assistance pour continuer à jouir des privilèges que procurent les inégalités sociales ». Cependant, quelques expériences paraissaient positives bien que leur portée soit encore limitée. Ainsi, l’essor des institutions de prévoyance, devait d’après lui être relativisé. A Rouen, par exemple, le développement des sociétés de secours mutuels pouvait paraître sensible mais aurait pu être bien plus important. De plus, A. Adeline mettait en garde contre l’influence de « la propagande cléricale » dans la mutualité par le biais notamment de la création de nombreuses « Émulations chrétiennes » comme celle de Rouen créée en 1849 qui avait servi de modèle à bien d’autres sociétés du même genre. Leur titre même constituant « un défi jeté à la pensée libre », selon A. Adeline. Surtout, il constate que « les secours obtenus ne proviennent plus de l’épargne personnelle, mais de dons faits à la société à la condition qu’elle consente à servir d’instrument aux pires adversaires de l’esprit laïc et qu’elle se livre périodiquement à des manifestations religieuses par la célébration de messes ».
Pour Alfred Adeline, la création de sociétés particulières pour prévenir les accidents du travail constituait, un exemple de « bonne économie sociale ». Il notait que pour la sécurité des ateliers on retrouve « la majeure partie des maisons qui figurent soit dans la participation aux bénéfices, soit dans la classe de la protection de l’enfance et de la réglementation de l’apprentissage ». Il faisait remarquer également que pour faire face aux frais liés à la réparation des accidents du travail de nombreux patrons avaient adhéré à des assurances coopératives. Il en déduisait que certains d’entre eux trouvaient très bon pour eux ce qu’ils refusaient aux ouvriers.
Alfred. Adeline était convaincu que le développement du mouvement coopératif constituait l’une des principales solutions pour préparer un avenir meilleur aux travailleurs. Mais il s’agissait d’après lui avant tout des coopératives de consommation, celles de production ne pouvant jouer selon lui qu’un rôle second, à l’instar de ce qui se passait en Angleterre et en Belgique. Par le biais de la consommation la classe ouvrière pourrait peser sur sa destinée. Il attachait donc une attention toute particulière à l’étude des sociétés coopératives de consommation, bien qu’elles soient relativement peu nombreuses à l’Exposition d’économie sociale de 1900. C’est seulement dans un second temps que le mouvement coopératif pouvait envisager une action efficace en direction de la production : « Quand le nombre des coopérateurs sera assez nombreux et que les débouchés de la production seront assurés, la coopérative pourra aborder sans danger l’industrie, en commençant par les objets les plus nécessaires à la consommation. Progressivement l’industrie du pays deviendra coopérative et les bénéfices pourront être équitablement partagés entre la consommation, le travail et le capital ».
Dans cette perspective, il estimait que l’essor de la concentration commerciale et industrielle pourrait s’avérer positif à condition que se développe de manière concomitante le mouvement associationniste et coopératif.
Selon Alfred Adeline, la force du prolétariat résidait dans l’action sociale et surtout dans sa capacité à se regrouper, ce qu’avaient fait les Allemands bien mieux que les Français, et qu’il fallait donc les imiter. De même, il lui paraissait indispensable de coordonner et même d’associer les différentes branches du mouvement social qui avaient trop tendance à s’ignorer :
« C’est ainsi que le coopératisme, le mutualisme, le syndicalisme, au lieu de nous apparaître comme des mouvements différents ou des conceptions antagonistes, deviendront de communes tentatives de réalisation d’une même idée ; les étapes d’un même voyage vers cet idéal qui est la devise des sociétés solidaristes. Un pour tous, tous pour un. »
Toutefois, le développement d’une nouvelle forme d’organisation sociale ne pourrait devenir effectif sans l’aide de l’État et le recours à la législation. Seules, les institutions créées en faveur de la classe ouvrière ne pourraient faire face aux conséquences du développement à outrance du machinisme. Il jugeait nécessaire « L’intervention de l’État, indispensable même à plusieurs points de vue. D’abord en encourageant et en subventionnant les institutions de prévoyance de tous ordres. Puis, en complétant le plus vivement possible la législation ouvrière par la limitation des heures de travail, la création d’une caisse nationale d’assurance contre le chômage, l’institution de retraites ouvrières, la protection efficace de l’enfance ». C’est donc un plan d’ensemble d’amélioration de la protection sociale qui devrait être envisagé et soutenu par les pouvoirs publics.
Adeline ne dissimulait pas que cet interventionnisme social de l’État constituerait un changement complet d’orientation avec la politique libérale menée depuis l’Assemblée Constituante. Celle-ci ayant grandement contribué à gêner l’essor de l’associationnisme en France depuis l’adoption de « la terrible loi de 1791 », celle de Le Chapelier et les « axiomes de Turgot »
Cependant il constatait que la loi de 1884 sur les associations professionnelles et celle à venir donnant aux syndicats le droit de posséder, modifiaient la donne. De ce point de vue, le gouvernement Waldeck-Rousseau de défense républicaine représentait donc un espoir pour le délégué rouennais à l’Exposition d’économie sociale.
De manière utopique, sa représentation de l’avenir était fondée sur la conviction que l’homme en détenait les clefs à lui seul ainsi : « Que le prolétariat soit organisé, discipliné, conscient et il obtiendra une civilisation réelle qui ne laissera plus en dehors d’elle la majorité des hommes, une civilisation qui ne sera plus l’œuvre et le profit de quelques-uns, mais à laquelle tous seront appelés à concourir et à participer ». Dans cette perception, le détour par le collectif devenait donc complémentaire d’une conception humaniste de l’homme en société.
Parti d’une vision libérale des rapports sociaux très classique, celle qui tendait notamment à mettre en valeur la notion de prévoyance comme moyen de résoudre la question sociale, Alfred Adeline clôturait son rapport de 1900 sur une note à la fois plus collective et très interventionniste.
Mélange de pensée gidienne et de radicalisme social, son approche témoignait des tentatives effectuées au tournant du siècle pour essayer de concilier l’individuel et le collectif, la liberté et l’obligation.
En 1902, Alfred Adeline fut admis comme expert-comptable par le Tribunal de commerce puis par le Tribunal de première instance et par la Cour d’appel de Rouen.
Dès lors, il s’affirma comme une personnalité du radicalisme social dans la cité normande. Après avoir rempli les fonctions de chef-comptable dans une maison d’importation de charbon, il fut appelé, en 1905, à prendre la direction de la Dépêche de Rouen et de Normandie, dans laquelle écrivait le philosophe Alain, sorte de « chantre » du radicalisme républicain, direction qu’il conserva jusqu’en 1923.
Entre-temps, durant la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il perdit l’aîné de ses deux fils, sous-lieutenant au 74e régiment d’infanterie, il occupa les fonctions de secrétaire général de l’Office de la Presse. A ce titre, il fut chargé de diverses missions officielles à l’étranger, relatives aux questions du papier et du charbon. Sa grande activité lui valut d’être nommé Officier de l’Ordre de la Couronne de Belgique. Officier d’Académie, il est ensuite promu Officier de l’Instruction publique.
Entre-temps il avait participé activement à la fondation en 1913 de la Compagnie des experts-comptables près les tribunaux de Rouen. Il en devint le président et en novembre 1927 un banquet fut tenu en son honneur par la compagnie, à l’occasion du 25e anniversaire de son inscription sur la liste des Experts près les Tribunaux. Un objet d’art lui fut remis et dans son allocution, le Président du Tribunal civil de Rouen, Bolot, rappela le parcours exemplaire d’Alfred Adeline qui « démontre que, dans notre démocratie républicaine, sans qu’il y ait lieu de recourir à la lutte des classes, l’enfant du peuple, le fils de ses œuvres, peut, avec du travail et de la persévérance, réussir dans la vie, et acquérir avec le respect et la considération de tous, une situation prépondérante dans une branche quelconque de l’activité humaine. »
Alfred Adeline était donc devenu une sorte de notable républicain qui prit sans doute quelque peu ses distances avec les discours anticléricaux de sa jeunesse. Ainsi, le 24 avril 1922, son second fils, Robert Adeline, Négociant-associé et futur conseiller municipal, entre 1935 et juin 1940, se maria à l’Église Cathédrale de Rouen avec une demoiselle Madeleine Abraham.
Quant à Alfred Adeline, il décéda « muni des sacrements de l’Église », le 20 janvier 1941, après quelques jours de maladie. En raison des circonstances de l’Occupation, ses obsèques eurent lieu dans l’intimité, à son domicile à Rouen, le 24 janvier suivant.
Cependant, il conserva jusqu’à la fin de sa vie un intérêt marqué pour l’engagement social, le Journal de Rouen du 28 janvier suivant le présentant comme ancien président de l’Union philanthropique des Employés de la Ville de Rouen, président actif de la Société de Secours Mutuels « l’Alliance », une des plus anciennes de la ville, et de la Société Rouennaise des Habitations à Bon Marché. Il était aussi ancien membre de la Commission administrative des Hospices civils de Rouen.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article239536, notice ADELINE Alfred, Hypolite, dit le coopérateur par Jacques Defortescu, Yannick Marec, version mise en ligne le 1er avril 2021, dernière modification le 16 septembre 2022.

Par Jacques Defortescu, Yannick Marec

Alfred Adeline en 1927 (Bibliothèque Municipale de Rouen).

SOURCES : Journal de Rouen des 25 et 28 janvier 1941. — BMR Dossier 92 N Adeline (Jean-Robert et Alfred). — Yannick Marec, « Le coopérateur, Alfred Adeline, délégué ouvrier à l’Exposition de 1900 » chapitre 11 de Yannick Marec, Pauvreté et protection sociale aux XIXe et XXe siècles. Des expériences rouennaises aux politiques nationales, PUR, collection Carnot, 2006, p 239-255. — Yannick Marec, « Corporatisme et solidarités : les employés rouennais du milieu du XIXe siècle à la première guerre mondiale », chapitre 8 de S.L. Kaplan et Ph. Minard (dir.), La France malade du corporatisme ? XVIIIe-XXe siècles, Paris, Belin,2004 p. 233-251. — Madeleine Rebérioux, « Les Expositions universelles. Voir Paris ou mourir », dans Les Expositions universelles à Paris, numéro spécial de la Revue de l’Économie sociale, tome XIX, 1992, p. 7-18. — Yannick Marec, « Solidarité et politique. Mutuelles et Société à Rouen au XIXe et au début du XXe siècle », Colloque sur l’Histoire de la Sécurité Sociale, Actes du 110e Congrès national des Sociétés Savantes (Montpellier, 1985), Association pour l’étude de l’Histoire de la Sécurité sociale, Paris, 1986, p. 257-280.

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