Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 31 août 1910 à Camors (Morbihan), mort le 27 août 1944 à Houilles (Seine-et-Oise, Yvelines) des suites de blessures ; cheminot ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Pierre Le Frapper s’engagea en novembre 1930 dans l’armée de l’Air au 1er régiment d’aviation. Il fut libéré quatre ans après et entra le 7 août 1935 aux chemins de fer de l’État comme homme d’équipe stagiaire en gare de Paris-Saint-Lazare. Un an plus tard, il passa homme d’équipe. Il fut mobilisé en 1940 et semble avoir été fait prisonnier. Le 1er mars 1944 sans doute revenu en congé de captivité, il fut nommé brigadier de manœuvre à Paris-Saint-Lazare. Il était domicilié avec son épouse et ses deux garçons, 35 rue Lavoisier, à Houilles. Peu de temps après il rejoignit la Résistance et les Forces françaises de l’intérieur (FFI) de la localité, dans la compagnie Robert Sence. Le 25 août 1944, il fut grièvement blessé dans un combat de rue pour la libération de Houilles. Il décéda le 27 août.
Il est inhumé dans le cimetière de Montoire section 2, à Houilles (Yvelines).
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Une stèle portant son nom et sa photographie fut érigée sur le lieu où il est tombé, boulevard Jean-Jaurès. Son nom figure également sur le monument aux morts, sur la stèle commémorative 1939-1945 dans l’ancien cimetière et a été donné à une rue de la ville, à Houilles (Yvelines) et sur la plaque commémorative de la SNCF en gare de Paris-Saint-Lazare, à Paris (VIIIe arr.)
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : dossiers SHD GR 16 P 354408 et AC 21 P 76112 (non consultés).— Notice sans auteur dans le Mémorial 1940-1945 des Cheminots victimes de la répression, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1562.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.