GERMAIN Roger, Marie, Joseph

Fils de Félix Germain, ouvrier plâtrier, et d’Angèle Gabrielle Lorillard, femme de ménage, Roger Germain fut tourneur sur métaux avant son incorporation d’octobre 1931 à octobre 1932. A son retour il fut embauché comme fraiseur à la société Electrolux à Dijon. Il s’engagea à la CGT en 1936 et participa aux grèves avec occupation de juin juillet dans son établissement. Mobilisé de septembre 1939 à août 1940, il revint sur Dijon et travailla dans le secteur du bâtiment comme peintre.
Après la Libération, Roger Germain fut élu secrétaire général adjoint de la section syndicale des plâtriers peintres de Dijon au cours de l’Assemblée Générale du 23 octobre 1944 qui se tint à la Bourse du travail de Dijon sous la présidence de Georges Boulicaud secrétaire général du syndicat CGT du bâtiment de Dijon. Germain était encore membre du bureau et trésorier du syndicat CGT du bâtiment de Dijon en 1962. Il fut élu conseiller prud’hommes de Dijon dans la section industrie, sans interruption des élections de février 1946 jusqu’au terme de sa vie sur des listes présentées par la CGT. Il fut candidat pour la CGT aux élections d’administrateurs de la Caisse primaire d’assurance maladie (C.P.A.M.) de Côte-d’Or en novembre 1955 et en décembre 1962, mais non élu. Il fut décoré de l’ordre du mérite social en 1962. Roger Germain se maria le 5 novembre 1932 à Dijon avec Andrée Marguerite Prost, auxiliaire à l’Hôpital et avec laquelle il eut une fille. Il divorça en 1946. Il était domicilié au 55 rue Condorcet à Dijon lors de son décès.