MAGNIN Raymond

Fils de Jean Baptiste, 29 ans, forgeron, et de Anne Petit, 27 ans, sans profession, Raymond Magnin se maria le 24 octobre 1925 à Paris (XI° arr.) avec Mathilde Dominique Abeli. Il devint forgeron. Son dernier domicile connu est rue Émile Landrin à Billancourt, aujourd’hui Boulogne-Billancourt (ex Seine, aujourd’hui Hauts-de-Seine).

Il rejoignit les FTP, Compagnie Chevrin, Maquis du Berry, à une date qu’on ignore. Membre d’une patrouille en charge de surveiller le passage des convois allemands, il fut surpris avec sa patrouille par des tirs allemands alors qu’il s’approchait d’un train blindé à proximité du passage à niveau de la route Bourges-Sainte-Thorette.

Le 22 août 1944, une vingtaine de Résistants, appartenant à la compagnie « Chevrin », conduits par Raymond Levet, se sont mis à l’abri dans le bois de Châron, à quelques kilomètres de Marmagne. Tout près de là, et depuis quelque temps, la ligne de chemin de fer Bourges-Montluçon voit passer de nombreux convois allemands qui se replient, notamment vers les régions de l’est. L’un de ces nombreux trains est pris pour cible par les Résistants, mais les soldats de la Wermacht surprennent la poignée de FTP qui verront cinq de leurs camarades se faire tuer. Deux autres personnes seront abattues le même jour à proximité des lieux.
Raymond Magnin figure parmi les victimes.

Il a été reconnu Mort pour la France.

Son nom figure sur le monument aux Morts de Commentry et sur une stèle commémorative à Marmagne. Il serait inhumé à Commentry.

Le tribunal civil de Bourges le 11 juillet 1945 a rendu un jugement déclarant constant le décès de Raymond Magnin le 24 août 1944 au lieu du 22.