Par Antoine Olivesi
Né le 12 septembre 1892 à Condillac (Gard) ; cultivateur puis ouvrier agricole ; militant socialiste SFIO des Bouches-du-Rhône ; conseiller municipal du Puy-Sainte-Réparade (Bouches-du-Rhône).
Cultivateur puis courtier agricole au Puy-Sainte-Réparade (Bouches-du-Rhône). Henri Bosc fut élu conseiller municipal de cette localité en mai 1925 et réélu en 1929 et en 1935. Il était membre du Parti SFIO. Le 2 décembre 1928, il fut élu conseiller d’arrondissement du canton de Peyrolles qui englobait sa commune avec 329 voix sur 1 223 inscrits et 897 votants, puis 511 suffrages au second tour, sur 891 votants. Il conserva son siège aux renouvellements de 1931 et de 1937. Lors de cette dernière consultation, il eut pour compétiteur Albert Jacquemus* maire socialiste de Puy-Sainte-Réparade dont il était l’adjoint. Il obtint 529 voix sur 1 199 électeurs inscrits et 928 votants.
Selon un rapport du sous-préfet d’Aix, Henri Bosc était très attaché à son mandat et aspirait à devenir conseiller général. On lui reconnaissait une certaine influence et de la compétence en matière agricole. « Homme de sens pratique et de culture moyenne », il entretenait de bons rapports avec l’administration.
Le 23 septembre 1945, un nommé Bosc, socialiste indépendant, obtint 107 voix aux élections pour le conseil général dans le canton de Peyrolles. S’agit-il du même ?
Par Antoine Olivesi
SOURCES : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône. III M/54 et 56 ; V M2/282 et 295. — Le Petit Provençal, 19 et 26 octobre 1931 ; 11 et 18 octobre 1937. — Le Provençal, 24 septembre 1945.