Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 1er mai 1904 à Valence (Drôme), mort des suites de blessures le 30 septembre 1944 à Alès (Gard) ; cheminot ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Henri Poizat était le fils d’Armand Eugène et de Maria Pascal. Il était marié avec Marguerite Mathilde Desous et fut embauché au chemin de fer le 15 mars 1926 comme ouvrier à Nîmes. Il était marié et père d’un enfant. Fiché comme suspect dans un rapport interne de la SNCF en septembre 1941, il aurait été ensuite suspendu du fait de la répression anticommuniste de Vichy dès le 4 octobre puis licencié le 11 novembre. On ne sait plus ce qu’il devint alors mais on retrouva sa trace au moment des combats de la Libération sous le nom d’emprunt de "Jacques Dubois" à Alès. Il avait le grade de commandant des FFI. Blessé au combat, il décéda sans doute des suites de ses blessures au séminaire de Rochebelle le 30 septembre 1944, à Alès.
L’acte de décès fut transcrit le 29 novembre 1944 à Lyon (VIIe arr.)
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès et fut homologué au grade de commandant des FFI.
Son nom figure sur la plaque commémorative de la SNCF en gare, à Nîmes (Gard).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : dossier SHD Vincennes GR 16 P 484065 et AC 21 P 133749 (non consultés).— Notice sans auteur dans le Mémorial 1940-1945 des Cheminots victimes de la répression, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1579.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.