GUILLOMET Gaston, Pierre, Louis

Fils de Michel, chef d’équipe à la Société des chemins de fer économique en 1945, et de Germaine Bayet, employée des chemins de fer économiques de l’Allier, domiciliés à Bourbon l’Archambault (Allier), Gaston Guillomet était célibataire et exerçait la profession d’assureur. Il était lui aussi domicilié à Bourbon-l’Archambault.
Il rejoignit la Résistance à une date qu’on ignore.

Le 4 septembre 1944, les FFI lançaient l’attaque pour la libération de Moulins. Au cours des combats qui suivirent, une partie des FFI de Néris-les-Bains dut se replier sur la route de Bourbon-l’Archambault vers 14h15. Quatre jeunes FFI séparés de leurs camarades se cachèrent dans un fossé au bord de la route. Surpris par les Allemands, les quatre jeunes gens se levèrent en criant "Camarades". L’Allemand prenant alors une grenade les tint au respect, jusqu’à l’arrivée de ses chefs. Les Allemands se saisirent d’eux, prirent leurs papiers et leurs noms, discutant fortement avec eux, puis un soldat trouva la mitraillette portée par Guillaumet. A ce moment, les Allemands bousculèrent Guillaumet, pendant que l’un deux passait derrière les prisonniers. Une rafale crépita et un coup de revolver, et tous les quatre ont été tués sur le coup. L’abbé Maurice Pernière qui était alors en vacances, put assister à la scène du premier étage de sa maison qui se trouve route de Bourbon-l’Archambault, à 50 mètres de là où les 4 jeunes furent exécutés. Les victimes sont Gaston Guillaumet, Bernard Lançon, Antonin Sulliet et Marius Gauthier.

Il a été reconnu Mort pour la France.

Son nom -orthographié Guillaumet- figure sur le monument des martyrs de La Madeleine, le monument commémoratif des fusillés de la rue du Pont-Chinard , le monument Commémoratif des martyrs de La Madeleine et sur la plaque commémorative du lycée Banville 1939-1945 à Moulins.