DE MORÉ DE PONTGIBAUD Henri, Marie, Victoire, Aimery alias Viaduc, Aimery dans la résistance

Fils de Guillaume de Moré de Pontgibaud et de Jacqueline de Carayon-Latour, Henri de More de Pontgibaud s’est marié le 20 juillet 1943 à Paris (VII° arr.) avec Suzanne Franc. Probablement officier de carrière, il habitait au moment de l’Occupation à Saint-Laurent-Chabreuges (Haute-Loire).

Il rejoignit la Résistance en intégrant le Groupement Allard, relevant de l’Organisation de résistance de l’Armée (ORA) du Cantal jusqu’au 24 août 1944 et la libération du Cantal. Puis il s’engagea au sein de la Première armée. Le 8ème Régiment des Dragons intégra nombre d’anciens membres du Groupement Allard. Il participa à l’offensive des Vosges puis à la campagne d’Alsace. C’est au cours de ces combats qu’Henri de More de Pontgibaud fut tué par un éclat d’obus. Le Régiment était rattaché provisoirement à la 1ère Division blindée et avait reçu la mission de tenir le secteur compris entre Heimsbrunn et Burnhaupt-le-Bas, en bordure de la Doller. C’est au cours de la relève que de Moré de Pontgibaud et 3 hommes du 3ème escadron sont tués par des tirs de mortiers.

Il a été reconnu « Mort pour la France », homologué FFI pour la période du 15 juin au 24 août 1944.

Son nom figure sur le monument aux Morts de Brioude, sur celui de Saint-Laurent-Chabreuges, sur une plaque commémorative de l’église Saint-Philippe du Roule, à Paris (8ème arr.) et sur une plaque de la Chapelle du Souvenir dans l’église Jeanne d’Arc à Clermont-Ferrand.