GUILLEMIER René, Pierre

Fils de Pierre, employé de commerce, et de Marie Dureuil, sans profession, René Guillemier devint, lors de sa création le 9 avril 1937, secrétaire adjoint du syndicat CGT des employés de bureau et similaires de Dijon et de la Côte-d’Or.

René Guillemier militait dans le syndicat de la métallurgie de Dijon lorsqu’il fut élu à la commission administrative puis au poste de secrétaire général lors du congrès constitutif de l’Union départementale le 4 avril 1948. Ses fonctions le conduisirent à devenir permanent à mi-temps à partir de 1949. Il les assuma jusqu’à son remplacement par Robert Linares* en 1950, restant ensuite secrétaire administratif.

Il remplit son mandat dans une période où l’Union Départementale cherchait visiblement à trouver une identité. Ainsi lors du congrès de 1950 il crut bon de signaler, au cours des débats, que s’il n’avait pas signé l’appel de Stockholm pour les raisons que l’on imagine, il n’en soutenait pas moins le mouvement européen pour la paix. Il dut également gérer certaines tensions au sein de l’UD, des tensions qui ne cesseront pas avant longtemps, notamment durant les années 1949 et 1950. En effet divers mouvements de grèves eurent lieu et lors des congrès départementaux des syndicats grévistes reprochèrent fortement aux autres de ne pas les avoir suivis ni soutenus.

René Guillemier devint ensuite beaucoup plus discret, ne réapparaissant à la commission administrative qu’en octobre 1954, à la suite de la crise que connue l’Union Départementale du fait de la démission du secrétaire général Richard en septembre de la même année. Durant cette période, il ne cessa pas pour autant d’être actif, animant notamment des permanences dans diverses localités de Côte d’Or en 1953 et exerçant les fonctions d’administrateur de la Caisse d’allocations familiales.

Il s’était marié le 2 août 1933 à Dijon avec Marguerite André. En août 1949, il perdit sa fille aînée Simone, âgée de quinze ans.En août 1949, il perdit sa fille aînée Simone, âgée de quinze ans.