ESTÈBE Micheline

Par Stéphane Paquelin

Née le 15 juillet 1944 à Lyon IIe arr. (Rhône) ; militante syndicaliste du SNETP-CGT en Saône-et-Loire, militante du PCF jusqu’au milieu des années 1980.

Micheline Estèbe passa toute la première partie de sa vie à Lyon. Son père était né à Villeurbanne en 1921, sa mère avait vu le jour en 1917 à Bioglo en Italie. Tous deux étaient titulaires d’un CAP et travaillèrent dans le textile, l’un comme tailleur, l’autre comme couturière. Après avoir fréquenté l’école primaire, elle entra au lycée Lumière à Lyon où elle obtint en 1964 le baccalauréat de la série M’. Elle poursuivit par deux années de classe préparatoire au lycée La Martinière dans la même ville. Suivit ensuite un séjour d’une année à l’ENNA (Ecole normale nationale d’apprentissage) de Paris pour devenir professeur en CET (collège d’enseignement technique, devenu lycées d’enseignement professionnel). Sa carrière s’est déroulée en deux temps. Entre 1967 et 1974 elle fut en poste à Charolles, avant d’être mutée à Chalon-sur-Saône, toujours en Saône-et-Loire.

Elle adhéra en 1966 au SNETP-CGT, il semble que les exemples de son beau-père et de son mari, eux-mêmes militants, dans ce syndicat puis au SNES pour le premier, à la CGT et au Parti communiste français pour le second, aient joué. Elle endossa assez rapidement des responsabilités. En 1968, elle entra au bureau régional du SNETP-CGT puis elle fut élue au début des années 1970 à la CAPA (C=commission administrative paritaire académique) jusqu’aux alentours de 1980. Elle fut de surcroît élue à la commission exécutive de l’union départementale. Dans ce cadre, elle participa notamment aux activités de la commission féminine. Elle fut enfin membre de la CE nationale du SNETP-CGT

A cette activité s’ajouta, également durant cette décennie 1970, l’adhésion au Parti communiste français où elle milita, sans toutefois assumer de responsabilité. En revanche elle semble s’être montrée très assidue aux réunions de section et elle participa aux diverses campagnes électorales. La rupture survint au milieu des années 1980. Le manque de débat démocratique fut invoqué comme explication. Par ailleurs, elle prit ses distances vis-à-vis de l’activité syndicale au début des années 2000 pour des raisons de santé. Parallèlement ou après ce retrait, elle participa aux activités de deux types d’association sans que le niveau d’investissement soit comparable. Après avoir fait partie d’une association de parents d’élèves non affiliée, elle adhéra à la FCPE et y resta jusqu’en 2001. À partir de 1998 elle fut partie-prenante des activités de la bibliothèque du village.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article23981, notice ESTÈBE Micheline par Stéphane Paquelin, version mise en ligne le 1er janvier 2009, dernière modification le 5 août 2021.

Par Stéphane Paquelin

SOURCES : Questionnaire biographique, juillet 2002. — Archives de l’union départementale CGT de Saône-et-Loire.

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