Par Jacques Girault, Julien Veyret
Né le 10 février 1912 à Épinal (Vosges), mort le 18 juin 1975 à Besançon (Doubs) ; professeur ; militant du Syndicat national de l’enseignement technique (SNET) de Seine-et-Oise.
Fils d’un sergent dans l’infanterie qui mourut au front pendant la Première Guerre mondiale, et d’une institutrice, Maurice Frayard, pupille de la Nation, se maria en septembre 1932 à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Il devint professeur de lettres au collège technique, puis au lycée technique de Versailles (Seine-et-Oise, Yvelines) où il habitait. Il fut, dans le SNET, le secrétaire de la section A de 1948 à 1955, chargé des reclassements individuels, du Travailleur de l’enseignement technique et du secrétariat des réunions de 1955 à 1957, chargé du secrétariat des réunions du bureau national et de la commission administrative (CA) et des reclassements individuels en 1957-1958, et responsable des certifiés de 1960 à 1963. Il signait régulièrement les appels à voter pour la liste « autonome » aux élections à la CA nationale du SNET dont il fut membre titulaire de 1950 à 1963. La création du Syndicat unifié des chefs d’établissement, entraîna de fait, le 17 septembre 1962, son départ de la CA et du bureau national, dont il était membre depuis 1948. Membre suppléant en 1952 de la commission administrative paritaire nationale des personnels certifiés et assimilés, il fut candidat en 1956 et en 1960.
Maurice Frayard fut suppléant à la commission administrative de la FEN au titre de la section de Seine-et-Oise de 1951 à 1955 et membre de sa commission laïque.
Par Jacques Girault, Julien Veyret
SOURCES : Arch. PPo, GA, A5, 702270 (dossier Astre). — Arch. FEN. — Le Travailleur de l’enseignement technique, L’Enseignement public.