Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 20 mai 1909 à Champagney (Haute-Saône), victime civile des combats de la Libération morte le 12 octobre 1944 à Ronchamp (Haute-Saône) ; manœuvre ; victime civile.
Alfred Corberand était le fils d’Émile Gustave, mineur et de Augustine Victorine Grandmougin, ménagère. Il se maria le 10 septembre 1932 à Champagney avec Camille Marie Masson. Il était domicilié à Champagney et exerçait le métier de manœuvre.
Le 4 octobre 1944, la ville de Ronchamp toute proche fut entièrement libérée par des unités de la 1re armée française après de durs combats mais les troupes alliées ne purent aller plus loin car les Allemands résistaient fortement dans Champagney, qui ne sera libéré que le 19 novembre.
Le 12 octobre Alfred Corberand se trouvait à Ronchamp. Nous n’en connaissons pas les raisons. Il fut victime des bombardements d’artillerie échangés par les deux camps et décéda à onze heures rue de l’Est, à Ronchamp.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur son acte de décès le 28 juin 2010.
Son nom figure sur le monument de la Libération, à Besançon (Doubs) et le monument aux morts 1939-1945, à Ronchamp (Haute-Saône).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Wikipédia Ronchamp et Champagney (Haute-Saône).—Yves Gras La 1ère D.F.L. Presses de la cité, Paris, 1983.— État civil (actes de naissance et décès).