CERRUTI Célestin, François, Marius

Célestin, François, Marius Cerruti était le fils de Barthélémy et d’Amélie, Jeanne Ossola, son épouse.
Célibataire, il habitait 101 Grande Rue à La Tronche (Isère) et exerçait la profession de staffeur.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le maquis du Vercors.
Le dossier d’homologation du secteur 8 de l’Armée Secrète comme unité F.F.I. (GR 19 P 38/16) indique qu’il fut fusillé et que son corps fut jeté dans l’Isère. Ses services sont homologués du 28 juin 1944 au 26 juillet 1944, ce qui pourrait être la date de sa mort.
Un corps fut retrouvé le 7 août 1944 au lieu-dit "Le Port" sur la commune de La-Rivière (Isère).
L’acte de décès N°10 du 10 août 1944 porte les indications suivantes : « Le sept août mil neuf cent quarante-quatre, douze heures, il a été retiré de l’Isère, au lieu-dit le Port, le corps d’un individu du sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie et dont la mort paraît remonter à une dizaine de jours.
Signalement : âge : vingt-cinq ans environ, taille : un mètre soixante-dix, dentition mauvais état, cheveux bruns longs, pas de moustache.
Vêtu de caleçons longs coton blanc, deux chemises à manches longues, pantalon velours mauvais état. Dans ses poches, deux mouchoirs de couleur, supports chaussettes et chaussettes de laine grise, gros souliers usagés, ceinture cuir bon état, avec boucle de galalithe. »
Un jugement du tribunal civil de Saint-Marcellin (Isère) daté du 4 octobre 1946 déclara que cet acte de décès s’appliquait à Célestin Cerruti.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur la plaque commémorative aux habitants de La Tronche morts pour la France entre 1939 et 1945, apposée dans le hall d’entrée de la Mairie de La Tronche, et sur le monument aux morts de la Tronche, orthographié Cerrutti.