KETELSLEGERS Maria.

Maria Ketelslegers est une des proches collaboratrices de Victoire Cappe. En 1925, l’action syndicale féminine est reprise par la Confédération des syndicats chrétiens (CSC – syndicat interprofessionnel). En décembre, Victoire Cappe qui n’accepte pas la fin de cette action, annonce la réorganisation du service de propagande du Secrétariat général des œuvres sociales féminines chrétiennes. Maria Ketelslegers, en charge de l’enseignement professionnel et directrice de l’atelier de confection et de couture au sein du Secrétariat d’apprentissage de Liège, se voit confier la formation syndicale des élèves du professionnel et des apprenties. Elle succède à Alix Ficher* à la direction du Service d’enseignement professionnel qui s’appelle désormais Service ou Centrale de l’éducation professionnelle et de la propagande syndicale. Cette initiative de Victoire Cappe rencontre peu de succès : Maria Ketelslegers est « surchargée de travail » d’autant qu’elle habite Liège, « ses déplacements exigent beaucoup de temps et d’énergie » (Voir Sources : KEYMOLEN D., p. 371-372).

En 1926, Maria Ketelslegers signe, avec Irma Van De Velde, un article sur l’action professionnelle et syndicale dans le rapport d’activité des Œuvres sociales féminines chrétiennes.

Maria Ketelslegers devient par la suite directrice de l’École professionnelle Marie-José à Liège.