LEJEUNE Georges.

Par Renée Dresse

Tournay (aujourd’hui commune de Neufchâteau, pr. Luxembourg, arr. Neufchâteau)), 5 février 1889 – Poix Saint-Hubert (commune de Saint-Hubert, pr. Luxembourg, arr. Neufchâteau), 25 avril 1982. Agent des chemins de fer, militant du Syndicat chrétien des chemins de fer, postes, télégraphes, téléphones, marine, aéronautique et radio-télévision belge-RTB (CPTTMAR) de Luxembourg, actif dans plusieurs organisations sociales chrétiennes dont le Mouvement ouvrier chrétien (MOC).

Georges Lejeune est le fils de Jean Joseph Lejeune (1846-1906), ouvrier textile et cultivateur, et de Marie Elvire Burnay (1852-1931).

En 1907, Georges Lejeune entre comme commis au service des Chemins de fer de l’État belge à Longlier (aujourd’hui commune de Neufchâteau). Il est ensuite muté à Bastogne (pr. Luxembourg, arr. Bastogne).

En 1909, Georges participe au dernier tirage au sort qui lui vaut d’effectuer son service militaire de vingt-sept mois au Premier régiment des lanciers à Namur (pr. et arr. Namur). Démobilisé, il retourne travailler à la gare de Longlier. Il est à nouveau mobilisé le 1er août 1914 : il passe les cinq années suivantes sous les drapeaux. En 1916, il est promu maréchal des logis en chef. Il se marie le 26 août 1916 à Andres (département du Pas-de-Calais, France) avec Marie Rosalie Condette (Saint-Martin-Boulogne, 21 décembre 1891 – Poix-Saint-Hubert, 28 avril 1982) dont il aura deux enfants, un garçon, Albert, et une fille, Georgette. Le jour de l’Armistice, il est affecté aux chemins de fer de campagne à Bruges (Brugge, pr. Flandre occidentale, arr. Bruges).

Démobilisé en 1919, Georges Lejeune retrouve son travail aux Chemins de fer de l’État belge qui devient en 1926 la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB). Il y travaille comme chef de gare jusqu’à sa pension en 1950 au gré de ses affectations à Vonêche (aujourd’hui commune de Beauraing, pr. Namur, arr. Dinant), Anhée (pr. Namur, arr. Dinant) et Poix-Saint-Hubert.

Georges Lejeune milite au sein du Syndicat chrétien des chemins de fer, postes, télégraphes, téléphones, marine, aéronautique (CPTTMA) dès 1924. Il est en 1931 élu à la présidence de la section d’Ermeton-sur-Biert (aujourd’hui commune de Mettet, pr. et arr. Namur). Après la Seconde Guerre mondiale, il est secrétaire adjoint au délégué permanent du Syndicat chrétien des chemins de fer, postes, télégraphes, téléphones, marine, aéronautique et radio-télévision belge-RTB (CPTTMAR) de Luxembourg. Il contribue au développement du syndicat dans les provinces de Luxembourg et de Namur.
Georges Lejeune est actif des autres organisations sociales chrétiennes : il est notamment président de la Fédération provinciale du Mouvement ouvrier chrétien (MOC) de Luxembourg.

Georges Lejeune est détenteur de plusieurs distinctions dont la croix Pro Ecclesia et Pontifice en 1962, la croix de chevalier de l’ordre de la Couronne ou encore la Croix civique de première classe.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article240056, notice LEJEUNE Georges. par Renée Dresse, version mise en ligne le 15 avril 2021, dernière modification le 15 avril 2021.

Par Renée Dresse

SOURCES : Le Bon combat, 19 septembre 1931, p. 4 ; 1er juin 1951, p. 4 ; 15 septembre 1954, p. 4 ; 15 juillet 1962, p. 4 ; 8 septembre 1976, p. 8 – HERIN S., « Georges Lejeune », dans Site Web, geneanet.org, page consultée le 20 mars 2021.

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