Par Eric Panthou
Né le 31 mars 1921 à Sainte-Sigolène (Haute-Loire), mort au combat le 21 août 1944 à La Chaulme (Puy-de-Dôme) ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI), Armée Secrète (AS).
Fils d’Anselme, 37 ans, passementier, et d’Anna Charroin, 36 ans, sans profession, Jean Fayard habitait Sainte-Sigolène (Haute-Loire) et rejoignit la Résistance en 1942 au sein de l’Armée Secrète (AS) avec son ami Louis Guillaumond qui devint bientôt son adjoint. Avec une cinquantaine de compagnons de Sainte-Sigolène ou des environs, ils firent partie du local Groupe "Bir Hakeim" de l’Armée secrète (AS) sous la responsabilité du Commandant Marey. Il était sergent-chef.
Selon son acte de naissance, il est « Mort pour la France » le 21 août à 13h30 à Férréol, commune de La Chaulme (Puy-de-Dôme) lors de la bataille d’Estivareilles (Loire) qui fit 9 morts parmi les résistants de l’AS. Selon Mémorialgenweb, il serait mort au lieu-dit Le Sapey, commune d’Estivareilles, à quelques kilomètres de là, ce qui est une erreur.
Il a reçu 1 citation à l’ordre de l’armée. En 1951 il a reçu la carte de Combattant volontaire de la Résistance (CVR) à titre posthume.
Il a été inhumé au cimetière de Sainte-Sigolène où son nom figure sur le monument aux Morts. Il figure aussi sur une plaque à Estivareilles.
Par Eric Panthou
SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 219235, dossier Jean Fayard (nc). — AVCC Caen, AC 21 P 182917, dossier Jean Fayard (nc). — Mémorialgenweb. — État-civil Sainte-Sigolène et La Chaulme.