KARAS Thomas [Pseudonyme dans la Résistance : Caporal Tom]

Thomas Karas arriva en France en 1930 avec ses parents, Jan Karas et Xénia Podolak, qui s’installèrent à Norrois dans la Marne. Naturalisé français en 1932, il avait épousé Hélène Louise Henriette Conraux, et le couple avait un jeune enfant. Employé à la SNCF, il quitta son domicile de Norrois pour rejoindre son frère à Neuville-sur-Ornain dans la Meuse.

Passé à la clandestinité, il participa avec ce dernier à des sabotages de voies ferrées et de lignes téléphoniques dans la Meuse et dans le secteur de Vitry-le-François dans la Marne.
Au cours des journées libératrices fin août 1944, il participa aux attaques de convois allemands battant en retraite et se mit au service d’une unité américaine. Il fut grièvement blessé le 8 septembre 1944 près de Liverdun en Meurthe-et-Moselle et il décéda le 19 octobre 1944 à onze heures à l’hôpital de Nancy, 29 avenue de Strasbourg. Son acte de décès l’indique comme « scieur de bois », emploi qu’il exerçait dans la clandestinité.
Il est inhumé dans le cimetière de Norrois.

Thomas Karas a été reconnu « Mort pour la France » par le Secrétaire général aux Anciens combattants en date du 3 septembre 1945 et a été homologué FFI.

Son nom est inscrit avec celui de Robert Ladroit sous la mention « FFI » sur le monument aux morts de Norrois.