ECREMENT André. Pseudonyme : Anec

Par Marie-Cécile Bouju

Né le 8 novembre 1907 à Lure (Haute-Saône), mort le 23 mai 1989 à Longpré-les-Corps-Saints (Somme), maître imprimeur, résistant.

Fils d’Auguste Ecrement, libraire-imprimeur, et de Catherine Sengelen, André Ecrement a pris la succession de l’entreprise familiale, A. Ecrement et Cie, à Lure (11 Grande-Rue).
En 1919, adolescent, il faisait partie du mouvement de jeunesse catholique, l’ACJF. En 1936, il était membre de l’association sportive, le Club Vosgien.
A partir de novembre 1942, Ecrement a tenté plusieurs fois de passer par l’Espagne, en vain. En février 1942, Ecrement faisait partie du mouvement Lorraine puis monta un groupe Résistance dans les Hautes Vosges. A partir de mars 1943, il fit du renseignement. Il faisait partie du réseau Eleuthère.
Par ailleurs, il mit son atelier à la disposition de la résistance pour imprimer le journal clandestin la Haute Saône libre et de nombreux d’autres documents.
Le 13 mars 1944, il fut arrêté par la Feldgendarmerie de Lure. Incarcéré à Lure jusqu’au 13 avril et à Vesoul jusqu’au 16 août 1944, il fut déporté le 20 août au Struthof jusqu’au 26 août, à Dachau jusqu’au 30 novembre ou 13 décembre et puis à Buchenwald (kommando Ohrdruf).
Il a été rapatrié le 15 mai 1945.
Il fut médaillé de la Résistance en 1946.
Après-guerre, il vécut en Afrique, à Dakar puis Douala.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article240161, notice ECREMENT André. Pseudonyme : Anec par Marie-Cécile Bouju, version mise en ligne le 19 avril 2021, dernière modification le 19 avril 2021.

Par Marie-Cécile Bouju

SOURCES : SHD GR 16 P 207467. – Arch. dép. Haute-Saône acte naiss. N° 116.

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