LE GOFF Jean, Baptiste, Marie

Le père de Jean Le Goff était Emmanuel, Louis, Marie Le Goff, né à Plouisy, marin avec le grade de quartier maître de manœuvre ; sa mère, Jeanne, Marie Cariou, née à Kermoroc’h (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), était sans profession. Le couple eut deux autres fils, Yves-Marie, né en 1892, et François, Marie, né en 1896.
Jean Legoff perdit sa mère lorsqu’il avait deux ans et son père quelques jours avant ses cinq ans. De source familiale il fut envoyé aux pupilles de la Marine à Brest (Finistère).

Il se maria le 27 novembre 1920 avec Marie, Emma, Germaine Curti à Nice (Alpes-Maritimes).
En 1931, le couple était domicilié à Miramas, rue Stephenson, dans la cité Beaudun. Jean Le Goff était employé par la compagnie ferroviaire PLM (Paris-Lyon-Méditerranée).

Le 2 août 1941, le commissaire principal de première classe Seignard, chef des services de la Police spéciale de Marseille, adressait le rapport 11.248 RI/SP à l’intendant régional de police. Énumérant une liste de vingt-huit cheminots communistes de Miramas, dressée à la demande de l’intendant régional, il mentionnait que Jean Le Goff, élève mécanicien à la SNCF, était un « communiste notoire » et proposait son internement administratif. On ignore ce qu’il vécut par la suite.

Dans sa partie Titres, homologations et services pour faits de résistance, le site « Mémoire des Hommes » répertorie un Jean Baptiste Le Goff, quoique sans précision de date ni de lieu de naissance. S’agit-il du même homme ou d’un homonyme ? Les archives du Service historique de la Défense de Vincennes possèdent des éléments sur ce militant à la cote GR 16 P 355909.