PEYRON Jean
Par Eric Panthou
Né le 20 avril 1923 à Brives-Charensac (Haute-Loire), mort au combat le 21 novembre 1944 à Courtelevant (Territoire-de-Belfort) ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Fils de Pierre, cultivateur et de Gabrielle, née Marcot, sans profession, Jean Peyron rejoignit les FFI le 1er juin 1944.
Sergent chef, il a participé à tous les combats du groupe Lafayette à Rossignol, Saugues, Saint-Simon, Le Zouave, à la prise du Puy. Il fut ensuite intégré dans l’unité des Diables Rouges de l’armée de Libération, Sergent-chef du 152e R.I. Il est mort au combat à Courtelevant le 21 novembre 1944.. Contre-attaquant à la tête de son groupe qu’il commandait, il fut blessé grièvement par des éclats de grenades. Il continua à faire face jusqu’à épuisement de ses forces.
Il a été reconnu Mort pour la France, homologué FFI pour la période du 1er juin au 22 août 1944.
Son nom figure sur une plaque commémorative et le monument aux Morts à Brives-Charensac, sur la stèle commémorative 1939-1945 à Courtelevant, sur le Monument commémoratif des Diables Rouges à Réchésy (Territoire-de-Belfort)
Par Eric Panthou
SOURCES : SHD Vincennes, GR 19 P 43. Historique du groupe Lafayette. — AVCC Caen, AC 21 P 131252, dossier victime de guerre pour Jean Peyron (nc). — SHD Vincennes, GR 16 P 473328, dossier résistant pour Jean Peyron (nc). — « Recueillement pour les victimes du guet-apens de Peyrard », Le Progrès de Lyon, 16 juillet 2002. — MémoriaGenweb. — État civil de Brives-Charensac.