LEGOY Gaston, Julien, Raoul

Par Jacques Defortescu, Pierre Legoy

Né le 17 septembre 1901 à Bolbec (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), mort le 24 janvier 1988 à Montivilliers (Seine-Maritime) ; ouvrier cordonnier puis commerçant puis documentaliste à la Ville du Havre ; un temps libertaire, militant communiste par intermittence ; historien autodidacte.

Journal Havre-Libre octobre 1981

Gaston Legoy naquit dans une famille ouvrière de la région de Bolbec. Son père, Auguste (né en 1874 à Saint-Antoine-la-Forêt près de Bolbec), ouvrier de fabrique, mourut de la tuberculose le 13 avril 1907. Sa mère, Léonie Nouvel (née en 1874 à Yvetot, mourut le 11 juin 1946) était rentreuse (ouvrière du textile) à l’usine Desgenétais à Bolbec. Ses parents se sont mariés le 22 juillet 1899. Gaston fut leur second enfant, ils eurent une fille, Lucienne née le 6 mai 1900, mais décédée le 28 juillet 1900. Et Lucienne qui naquit le 22 avril 1905 et décéda le 31 mai 1911.
Après la mort de son père, Gaston fut élevé par son oncle Jean Thiel (né en 1843 en Moselle), contremaître à l’usine Desgenétais où il était entré en 1881, et sa tante Justine (née en 1855, sœur aînée de Léonie), dévideuse, également chez Desgenétais.
En octobre 1907, Gaston Legoy entra à l’école Desgenétais (école privée de l’usine de filature de coton et tissage qui employait 800 salariés). Il y rencontra son camarade et ami pendant 80 ans, Lucien Dehais. Celui-ci migra à Paris dans les années 1920 ; Gaston fera ainsi de nombreux séjours dans la capitale qu’il adorait, avec son passé révolutionnaire, ses marchands de livres anciens, ses brocantes...). Gaston Legoy fut enfant de chœur à la chapelle de l’usine Desgenétais.
Gaston Legoy fut reçu au certificat d’études en 1913 et aussitôt fut mis en apprentissage chez un cordonnier de Bolbec. Il garda une certaine rancœur, rapidement transformée en révolte d’avoir dû abandonner ses études. Il avait compris que le patron ne se préoccupait aucunement d’ouvrir des possibilités aux enfants du peuple. Pendant la Première guerre mondiale, il acheta tous les jours le journal Le Matin, et écouta attentivement les permissionnaires.
En septembre 1919, Gaston Legoy quitta Bolbec pour rejoindre Le Havre.
Il fut alors embauché par un cordonnier du quartier Saint-François. Ce quartier était surtout composé de marins et de prostituées. Il loua alors une chambre meublée rue Maréchal Joffre, près du quartier du Rond-Point. À cette époque Gaston Legoy était un révolté proche des anarchistes mais ses lectures de prédilection étaient La Vie de Jésus d’Ernest Renan et Essai sur l’indifférence en matière de religion de Félicité Robert de Lamennais. Il adhéra à la fin 1919, au syndicat des ouvriers cordonniers et au début de 1920, il fut de ceux qui lancèrent la Jeunesse Syndicaliste Révolutionnaire dont il devint le secrétaire. Il était alors proche des idées de Gaston Monmousseau.
Tête pensante de la Jeunesse Syndicaliste, il fut alors chargé de faire des « causeries » (conférences) au Cercle Franklin (maison des syndicats ) ; celles du 7 mai, 13 août, 8 octobre, furent annoncées dans le journal « Le Petit Havre ». À la même époque, il fréquenta les milieux socialistes et assista aux réunions du parti communiste qui venait de se créer.
Il y rencontra Armand Salacrou, étudiant en médecine qui avait lui-même créé les jeunesses socialistes au Havre en 1916. Ils étaient des pacifistes et antimilitaristes convaincus. Tous deux se heurtèrent aux militants qui était partisan de l’Union Sacrée et qui ne supportaient pas la mise en cause de leur position par des jeunes militants.
Gaston Legoy écrivit une tribune libre, « Contre la guerre », dans Le Prolétaire Normand, journal socialiste et syndicaliste, du 13 mars 1920. Dans un style clair et percutant, il y dénonça « ces domestiques de l’argent [qui] drapent les rivalités économiques, les concurrences industrielles et commerciales des artifices pompeux de Droit, de Civilisation. Ils se transforment volontiers – énergiquement même – en serviteurs de la Patrie, que souvent, - tel M. Clemenceau – ils ont répudiée. Ils prêchent la croisade pour l’Idéal afin de sauvegarder ou d’étendre des richesses et des privilèges matériels. » Et il préconisait de tourner « les yeux vers cette Internationale que le noble peuple de Russie a fondée par son martyre. »
Au congrès de Sotteville-lès-Rouen du 15 février 1920, les jeunes avaient milité pour l’adhésion à la Troisième Internationale.
Leader au Havre de l’antimilitarisme et du pacifisme, un pacifisme qui devait beaucoup à la lecture de Tolstoï, Gaston Legoy se tenait au courant de ce qui se passait en Russie. Il adhéra au Comité local pour la Troisième Internationale et fut parmi les 105 havrais qui votèrent le 12 décembre 1920 (au congrès salle Franklin) pour la motion Cachin (face aux 9 partisans de Blum et 9 favorables à Longuet). Au lendemain du congrès de Tours, donc le 31 décembre, il adhéra au Parti Communiste et devient le premier secrétaire de la section du Havre.
Gaston Legoy déménagea et s’installa dans une seule pièce près de la caserne des Douanes. Sa mère quitta Bolbec et vint habiter dans le même quartier au Havre où elle exerça le métier de trieuse de café.
Fin janvier 1921 commença une vaste provocation policière pour étouffer le « bolchevisme qui menace ». Après Paris, Nancy, Bordeaux et Nice, des perquisitions furent effectuées au Havre le 3 février chez trois militants antimilitaristes, deux anarchistes et un communiste : Gaston Legoy.
Ce dernier fut le seul appréhendé et emprisonné. « Dans la chambre meublée de Legoy on a saisi des affiches et des tracts. Ces affiches, d’un caractère nettement séditieux, étaient destinées aux jeunes soldats de la classe 1921 qui vont passer le conseil de révision. Plusieurs furent apposées depuis quelques jours sur les murs de la ville. La police reçut l’ordre de les lacérer. » (Journal du Havre, 5 février 1921). En fait la police reprochait surtout à Gaston Legoy d’avoir abrité pendant le mois de janvier plusieurs hongrois fuyant leur pays à la suite de l’échec de la République des Conseils de Hongrie et de la répression conduite par l’amiral Horthy qui a suivi.
L’Internationale Communiste les prit en charge pour les acheminer vers les États-Unis ; ainsi Gaston Legoy en accueillit-il plusieurs qui attendaient au Havre un navire.
Pour la libération de Legoy, le 5 février, deux meetings eurent lieu et une manifestation fut tentée vite dispersée par la police. Gaston Legoy passa le conseil de révision en tenue de prisonnier entre deux gendarmes. Il fut exempté du service militaire pour maladie (tuberculose pulmonaire, le médecin-major disant tout haut « Il n’en a plus pour très longtemps » ; Gaston Legoy fut soigné pendant dix ans par le Docteur Albert Ravaleu.
Gaston Legoy fut libéré début mars 1921 ; il reprit alors aussitôt sa place au parti. Le 4 avril, il présida un meeting de l’ARAC contre le militarisme et la guerre. Le 8 mai 1921, il était à la tête de plusieurs centaines de personnes qui manifestèrent contre les cérémonies en l’honneur de Jeanne d’Arc. Ces cérémonies avaient pris un caractère nettement militariste. Il fut de nouveau arrêté avec d’autres et passa alors près d’un mois en prison.
En octobre 1921, Gaston Legoy s’engagea dans la défense de Sacco et Vanzetti et à la fin de l’année pour défendre les marins de la Mer Noire.
Mais la maladie avait affaibli Gaston Legoy. Début 1922, il fut remplacé dans sa responsabilité de secrétaire par Henri Gautier
À la fin 1922, Gaston Legoy fut embauché par un artisan cordonnier situé au 287 rue de Normandie. Au fond de la cour habitaient les parents d’André Duroméa le petit André né en 1917 vint souvent jouer avec les pointes du cordonnier.
Une autre raison motiva son éloignement de l’activité politique : Gaston Legoy était devenu amoureux.
Depuis le début de l’année 1922, il avait croisé les yeux de Laurentine Lestiboudois. Gaston lui écrivit sa flamme en août, mais Laurentine s ’estimait trop jeune. Elle était née le 13 décembre 1902, douzième enfant de Sénateur Lestiboudois, scieur de long (1857-1918) et Marie-Françoise Garaud, cigarière (1860-1903). Sa mère étant morte épuisée, sans se remettre de son accouchement, Laurentine fut élevée par sa sœur aînée (dans un appartement de 2 pièces et demie pour 9 personnes) qui la surveillait étroitement.
Gaston ne put la fréquenter qu’en 1925 et le mariage eut lieu le 10 juillet 1926.
Laurentine n’avait pas obtenu son certificat d’études et avait été mise en apprentissage, selon son livret ouvrier, en novembre 1915 (jusqu’au 18 septembre 1919) rue de Toul, chez Madame Gustinianni, mère de Jean Giustinianni qui pris plus tard d’importante responsabilités au Havre. Elle travailla ensuite comme ouvrière-couturière puis première couturière chez Madame Milice, rue de Toul également, du 19 septembre 1919 au 15 mai 1926.
Le premier enfant, Jean, naquit le 15 novembre 1927. Laurentine fit une fausse couche d’une fille en décembre 1928. En 1930, elle se fit couper les cheveux « à la garçonne », sa sœur aînée la traita de « traînée » en plein milieu du marché du Rond-Point. Gaston Legoy en fut, à sa façon très affecté, car nous dirions aujourd’hui qu’il était féministe avant l’heure.
Gaston Legoy ouvrit un atelier de cordonnerie avec un magasin de cuirs, crépins, sabots et chaussures au 91 rue Hélène près du Rond-Point, en 1925.
Une pièce servait de logement, sans eau ni électricité, WC dans la cour.
Gaston Legoy faisait alors le marché du Rond-Point avec une voiture à bras, les mardi, jeudi et dimanche. Laurentine pour sa part faisait la couturière à son compte.
À partir de 1933, ils eurent un appartement de trois pièces au 1er étage du 91 de la rue Hélène, et un ouvrier fut embauché pour la cordonnerie.
Gaston Legoy put alors se livrer à ses passions : collectionner les livres, les journaux et les cartes postales. À partir de 1931, il eut une passion supplémentaire, la photographie. Il acheta un appareil 9 X 12 à plaques, objectif Hermagis.
Tenue avec Laurentine, la boutique « À la chaussure d’usage » était devenu peu à peu un « salon » où l’on causait politique.
En 1934, Gaston Legoy reprit contact avec le Parti Communiste. Il devint très ami avec René Cance nouveau secrétaire de la section du PCF, qui venait souvent au magasin. De plus leurs deux enfants, Jean Legoy et Pierre Cance étaient copains. Gaston Legoy, secrétaire de l’Amicale des Anciens élèves de l’école Clovis où Jean était scolarisé, s’occupait de la bibliothèque, des cours de musique...
En 1936, profitant du Front Populaire, il prit la tête de deux campagnes revendicatives : ramener le jour du grand marché du Rond-Point du dimanche au samedi (avec les 40h le samedi était libéré et le marché du dimanche n’avait plus lieu d’être), et aménager l’horaire des trains de banlieue le dimanche. Il se heurta aux petits commerçants du quartier mais obtint l’appui de tous les employés de magasin et des commis coiffeurs. Il tint deux meetings, dont l’un au cinéma Eden du Rond-Point (2000 places), plein à craquer. Le conseil municipal du mois d’août 1936 décida du changement de jour. En septembre les Chemins de Fer de l’État décidèrent d’aménager les horaires en permettant d’aller le matin du dimanche à Rolleville, Étretat, Saint-Romain (non loin du Havre) et d’en revenir le soir.
Gaston Legoy fut très engagé dans le soutien aux Républicains espagnols. Il fait ainsi la connaissance de Charles Domurado (Notice 24383), marin du Winnipeg (de France-Navigation) ; ils se rejoignirent en prison en 1941.
Dès l’interdiction du PC en 1939, Gaston Legoy fut étroitement surveillé par la police française, en particulier par l’inspecteur Tonnetot qui ne le lâchait pas d’une semelle pendant toute l’occupation, jusqu’au marché du Rond-Point et chez le marchand de journaux où l’inspecteur notait ce qu’il achetait ou consultait. Gaston Legoy fut arrêté par la Gestapo (les français avaient livré aux allemands le « carnet B ») au début novembre 1941, mais il fut libéré deux jours avant Noël. En février 1942, il abrita chez lui pendant deux jours le secrétaire national du syndicat des cordonniers, un communiste recherché.
En 1945, Gaston Legoy reprit sa carte au PCF, jusque vers 1955 mais il n’en resta pas moins un « compagnon de route ». Jusqu’en 1971 il figura sur la liste communiste candidate aux élections municipales du Havre, en position de non éligible.
Gaston Legoy publia des chroniques « D’hier et Aujourd’hui » dans le bulletin d’information municipale. Il entretint une véritable complicité avec André Baly, bouquiniste du 139 Cours de la République, non loin de la rue Hélène. Avec son Solex, il ramenait des kilos de documents de l’entreprise qui pilonnait les vieux papiers situés près du port, où l’on avait pris l’habitude de le laisser fouiller. Il fut souvent aidé pour cela par deux ouvriers, républicains espagnols réfugiés en France, qui mettaient de côté les papiers qui leur paraissaient intéressants pour Gaston.
Après avoir pris sa (petite) retraite de commerçant, il fut embauché par la ville du Havre jusqu’en 1982, sur une grille de gardien de musée auxiliaire.
Il adhéra immédiatement à la CGT. Il exerça, de fait, un travail de documentaliste, auprès de Madame Geneviève Testanière, conservatrice du Musée des Beaux-Arts du Havre. Il était en rapport à Paris avec les grands collectionneurs de cartes postales, tel Georges Bossi et avec les marchands de gravures de la rue de Seine. Il collabora activement à la constitution des collections du Musée de l’Ancien Havre.
Il œuvra à l’exposition des Archives municipales « Le Havre, 450 ans d’histoire » tenue en février 1967.
À l’automne 1969, Gaston Legoy monta une exposition sur la Révolution française à l’occasion du 180e anniversaire, avec des prêts de la Bibliothèque Nationale, du musée Carnavalet de la Ville de Paris et du musée d’Histoire vivante de Montreuil.
Puis à l’automne 1970, il conçut une exposition « Du Second Empire à la Commune de Paris », avec des prêts des musées de Saint-Denis et Montreuil-sous-Bois. L’exposition fut accompagnée d’un spectacle de la Maison de la Culture du Havre écrit par Yvon Birster « Place Thiers », chronique des temps de la Commune de Paris vus du Havre.
Au printemps 1976, c’est « Frédérick Lemaitre et son temps » qu’il évoqua dans une exposition au Prieuré de Graville au Havre, Frédérick Lemaître ayant été un des acteurs de théâtre les plus populaire du Boulevard du crime, né au Havre en 1800. Puis au musée André Malraux, à l’automne 1978 il monta l’exposition « Sur les pas d’Eugène Boudin » et également à l’automne 1980, il conçu « Le Havre et les Havrais à la ’Belle époque’ ».
En 1976, il effectua un voyage de 15 jours au pays du socialisme réel, l’utopie de sa jeunesse : l’Union Soviétique. Il en revient avec un sentiment partagé.
Gaston Legoy aura fortement influencé les travaux d’historien de son fils Jean (en particulier son œuvre majeure « Le peuple du Havre et son histoire » 1517 – 1940 édité par la Ville du Havre puis les éditions de l’Estuaire entre 1980 et 2002 - quatre volumes, 1611 pages-), mais aussi son petit-fils Pierre (secrétaire de la fédération CGT des services publics, responsable de son Union Fédérale des Ingénieurs Cadres et Techniciens CGT de la fonction publique de 1976 à 1993 et même son arrière-petit-fils Frédéric Legoy qui fit un travail de recherche paru en 1997 « La présence belge au Havre et à Sainte-Adresse de 1914 à 1920 ».
Le 9 mars 1982, Gaston Legoy avait reçu la clef de la ville du Havre des mains d’André Duroméa, député-maire, au cours d’une cérémonie symbolique et très amicale, devant une assistance nombreuse .Outre une dizaine d’adjoints au maire, l’administration municipale, les représentants des musées et bibliothèques, les présidents de l’Association des Amis du Vieux Havre et de la Société Havraise d’Études Diverses, étaient présents Armand Salacrou, son compagnon de 1920, Paul Belhache, maire de Bolbec, Jean Giustiniani, président de France -URSS, les rédacteurs en chef de la presse locale..
Gaston Legoy, « vétéran de la cause ouvrière et grand collectionneur de documents » comme le dit John Barzman dans les remerciements de sa thèse, est mort le 24 janvier 1988.
De l’avis de sa famille, c’était un révolté contre l’injustice. Les évènements internationaux, la vie politique, au sens classique, ne l’intéressait pas vraiment, et, sauf amitiés notamment de René Cance et André Duroméa, il se tenait à distance de l’appareil communiste.
Son épouse Laurentine décéda le 20 juillet 1996.
Le répertoire (inventaire sommaire) du Fichier [Gaston et Jean] Legoy réalisé par les Archives municipales du Havre comporte 6220 fiches. La salle de conférences des Archives de la ville du Havre, au fort de Tourneville, porte le nom.de Gaston Legoy depuis 1988.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article240240, notice LEGOY Gaston, Julien, Raoul par Jacques Defortescu, Pierre Legoy, version mise en ligne le 29 avril 2021, dernière modification le 6 août 2021.

Par Jacques Defortescu, Pierre Legoy

Journal Havre-Libre octobre 1981
Gaston Legoy faisant visiter une exposition aux Archives municipales du Havre (DR)
Gaston et Laurentine devant la cordonnerie en 1929 (DR)
Laurentine et Gaston en 1928 (DR)

Œuvre :
Quelques monuments du Havre par les dessinateurs du 19e siècle - 50p, CRDP Rouen 1975
Le Havre 1900, 150 photographies d’époque (EDIP, 1982), réédité ( Le Havre 1900, 180 photographies d’époque (Éditions de l’Estuaire, 1999) Jean & Gaston Legoy

SOURCES : Entretiens de Pierre Legoy avec Jean Legoy. — Madeleine Rebérioux, "La carte postale de grève" in Le Mouvement Social, N° 135, avril-juin 1985 pp131-144.

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