Par André Balent
Né le 1er septembre 1908 à Palalda (Pyrénées-Orientales), mort en 1945 à une date indéterminée, sans doute au mois de janvier à Sachsenhausen (Allemagne) : ouvrier papetier à Palalda ; militant du Parti communiste ; résistant, membre d’une filière de passages vers l’Espagne
Émile Grau était le troisième fils de Sennen Grau (1871-1958), le petit-fils de Sennen Grau (1841-1898). et le frère de Sennen Grau, né en 1902 dont on ne connait pas la date exacte de la mort.
Émile Grau fut un militant du Parti communiste, avant 1939. Il travaillait à la fabrique de papier de Palalda. En 1939, il fut inscrit sur la liste des suspects du point de vue national. Il devint un agent de filières de passages clandestins vers l’Espagne. Il fut arrêté en 1943 et fut déporté en Allemagne depuis Compiègne (Oise) le 8 mai 1943. Déporté à Sachsenhausen, il fut affecté au commando de Küstrin dont les détenus travaillaient pour une usine de cellulose, la Zellwolle Zelluloze Werk. Il mourut en 1945. On ne connait pas la date exacte de son décès : peut-être lors de l’évacuation de son commando , en janvier 1945, ou peu après.
Le fils d’Émile, Jacques, né en 1935, PEGC qui termina sa carrière au collège Madame de Sévigné à Perpignan (Pyrénées-Orientales), fut un mitant du PCF.
Par André Balent
SOURCES : André Balent, "Grau Sennen et Grau Émile", DBMOF, tome XXX, 1987, p. 263. — Jean-Jacques Caillis, Mon village dans le siècle (Amélie-les-Bains-Palalda), 1880-1999, Amémie-les-Bains, Créatch, 2000, 302 p. — Georges Sentis, Les communistes et la résistance dans les Pyrénées-Orientales. Biographies, tome 3, Lille, Marxisme régions, , 1994, 182 p. [p. 143]. — Site de la FMD, consulté le 3 avril 2011. — Réponse écrite à un questionnaire par Jacques Grau, fils d’Émile Graun Perpignan, 14 février 1986.