GEYMET Jean-Paul

Par Renaud Poulain-Argiolas

Né le 9 juillet 1939 à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), mort le 14 juillet 2015 à Salon-de-Provence ; chaudronnier soudeur, puis conducteur de train ; militant syndicaliste CGT et militant communiste de Miramas (Bouches-du-Rhône).

Jean-Paul Geymet était le fils de Désiré Geymet, né à Orgon (Bouches-du-Rhône), cheminot syndicaliste CGT, et de Marie-Jeanne Laforêt, née à Saint-Gilles (Gard), militante de l’UFF. Ses parents étaient également des militants communistes.
Jean-Paul était l’aîné d’une fratrie de trois enfants : il avait un frère, Claude, né en 1941 (qui fut également cheminot et militant de la CGT), et une sœur, Mireille.

Il exerça d’abord un certain nombre de « petits boulots », essentiellement en tant que soudeur-chaudronnier. Après avoir décroché un premier emploi pour une durée de trois mois en juillet 1955, il fut embauché dans la construction navale, aux Chantiers et Ateliers de Provence de Port-de-Bouc. Il y resta jusqu’à fin septembre 1956. De septembre 1957 à juin 1960, il travaillait aux Établissements Arnoux à Miramas, de juin 1960 à avril 1961 au SNES de Salon-de-Provence, puis d’avril 1961 à mai 1962 aux Ateliers de Provence de Miramas.

Le 9 septembre 1961, il épousa Lucienne Picollet. Ils eurent ensemble une fille et un fils nés à quatre ans d’écart (la première devint infirmière, le second enseignant).
Le couple fut d’abord domicilié à Salon-de-Provence avant de s’installer à Miramas en 1963.

D’après le témoignage de sa femme, il créa un syndicat dans une petite entreprise où il n’y en avait pas (chez Arnoux ou aux Ateliers de Provence). Il travailla un temps pour une entreprise sous-traitante à Shell-Berre, puis passa finalement un examen d’entrée à la SNCF. Il y exerça en tant que conducteur de train pendant vingt-cinq ans, de mai 1964 jusqu’à sa retraite en juin 1989.

Jean-Paul Geymet prit part aux grèves de 1968. Sa femme l’accompagnait parfois aux actions.
Selon Francis Nardy, l’ancien secrétaire général des cheminots CGT de Miramas, les frères Geymet étaient des piliers du syndicat. Sans pour autant occuper des fonctions de responsabilités, ils participèrent à un grand nombre d’actions, toujours présents pour donner la main.

C’est vers 1977, à l’occasion de la venue de Guy Hermier pour un débat à la mairie de Miramas, que Jean-Paul Geymet aurait adhéré au PCF, tout comme ses parents.
Le 11 avril 1981, il était présent avec sa femme au meeting de Georges Marchais au stade Vélodrome de Marseille.

Lors des grèves de novembre-décembre 1995 contre le Plan Juppé sur les retraites et la Sécurité Sociale, il participa au mouvement et se rendit aux manifestations à Marseille.

Parce qu’il mourut un 14 juillet, beaucoup de ses camarades furent absents lors de ses obsèques. Il fut incinéré à Martigues, où Roger Morard lui rendit hommage au nom de la CGT et du PCF.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article240367, notice GEYMET Jean-Paul par Renaud Poulain-Argiolas, version mise en ligne le 8 mai 2021, dernière modification le 7 mai 2021.

Par Renaud Poulain-Argiolas

SOURCES : Match ID, Acte n°407, Source INSEE : fichier 2015, ligne n°324994. — Propos recueillis auprès de sa femme, Lucienne Geymet, et de Francis Nardy.

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