CLOKERS Alexandre, dit Alex.

Alexandre Clokers est issu d’une famille de musiciens parmi laquelle figure le violoniste et chef d’orchestre, Hector Clokers (1901-1965). Ses parents, Pascal Clokers, employé, et Gertrude Saint-Rémy sont profondément catholiques. Alexandre fait partie d’une fratrie de sept enfants, trois filles et quatre garçons. Deux de ses frères sont morts durant la Seconde Guerre mondiale : Jean, né en 1916, meurt pour la Belgique, fusillé par les Allemands à la Citadelle de Liège le 10 avril 1942 (pour plus d’informations, voir VONCKEN (chanoine), Nos fusillés nous parlent, Liège, (1945)), et Henri, engagé à la Légion étrangère, meurt en service au Liban le 19 juin 1941 à l’âge de 34 ans.
Le père d’Alexandre Clokers meurt prématurément ce qui l’oblige à quitter l’école pour aller travailler aux Établissements Delrez à Herstal (pr. et arr. Liège).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Alexandre Clokers entre dans la résistance. Il est arrêté le 30 mars 1942 et emprisonné à la Citadelle de Liège en même temps que son frère, Jean. Libéré, il poursuit ses activités en tant que résistant armé avec le grade de lieutenant.

Après la guerre, la CSC (Confédération des syndicats chrétiens) remarque Alexandre Clokers alors qu’il est déjà délégué syndical. En 1946, elle lui propose de devenir permanent puis secrétaire régional de la Centrale chrétienne des services publics à Liège. En 1950, Clokers reprend ses études : il obtient son diplôme d’assistant social avec grande distinction grâce à son mémoire intitulé « Les services sociaux dans les départements de l’État ». En 1955, il quitte le mouvement pour devenir employé aux Éditions Desoer à Liège.

Alexandre Clokers épouse en premières noces Adèle Renson dont il a un fils, Jean-Pierre. Devenu veuf, il se remarie avec Renée Heuskin, professeur de français.