GANIVET Roger, Augustin

Roger Ganivet était le fils de Jules, boulanger, âgé de 46 ans et de Lucie Jeanne Jugy, sans profession. Il était le cadet d’une fratrie de sept garçons. Il fut libéré du service militaire le 12 octobre 1935 et entra au chemin de fer le mois suivant. Il devint garde-signaux à Saint-Raphaël-Valescure (Var). Il se remaria le 24 décembre 1938 à Saint-Raphaël avec Thérèse Guanziroli, il était domicilié avec elle chemin des Arènes.
Sur le plan syndical, élu, lors de l’assemblée générale du 19 décembre 1937, secrétaire général du syndicat CGT des cheminots de Saint-Raphaël, il succédait à ce poste à Marcel Mayen*.
Il adhéra au Parti communiste et se présenta aux élections municipales complémentaires à Saint-Raphaël le 20 mars 1938, il obtint 163 voix sur 2 418 inscrits.

Le soir du débarquement des Alliés en Provence, le 15 août 1944, il se trouvait chez des amis près de Pont-d’Argens et alors qu’il regagnait son domicile à bicyclette, il fut intercepté par des soldats allemands sur la route des Arcs à Taradeau et abattu sans sommation. Son corps criblé de balles fut découvert plus tard dans le fossé.
Il est inhumé au cimetière communal de Saint-Raphaël (Var), allée des grands tétras, tombe n°12.
Son nom figure sur le monument aux morts SNCF de la gare de Marseille Saint-Charles dans le square Narvik, à Marseille (Ier arr.).