FABRE Raymond

Fils d’un tailleur et d’une tailleuse d’habits, Raymond Fabre était employé de commerce et militant communiste depuis 1929, responsable du comité Amsterdam-Pleyel de cette ville en 1937 en même temps que secrétaire du comité d’entraide franco-espagnol de Pézenas. Pendant la guerre, il fut arrêté le le 2 juin 1940. IL fut interné dans divers camps dont celui de Chibron, commune de Signes (Var), Saint-Germain-les-Belles (Haute-Vienne), Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn), centrale d’Eysses, Sisteron. Il s’évada le 6 juin 1944 rejoignit la Résistance FTPF, 1re Cie, 1er régiment du bataillon Morvan et participa à la bataille de Nyons avec le grade de sous-lieutenant. Il fut démobilisé à Montélimar.

Physiquement très diminué par sa captivité, Raymond Fabre assista à la première école centrale organisée par le PC en novembre 1944 et y rencontra sa future épouse : Lucienne Sébart née en 1920 à Nogent-sur-Oise (Oise). À la Libération, il fut membre du bureau de la fédération communiste de l’Hérault, rédacteur en chef du Travailleur du Languedoc, et devint permanent durant plusieurs années. En 1955, il était administrateur de la Caisse d’allocations familiales de Montpellier-Lodève au titre de la CGT. Après son mariage, il partit s’établir à Nogent-sur-Oise fin 1948 puis, en 1959, à Creil (Oise).

Secrétaire fédéral, Raymond Fabre fut exclu du PC en février 1950 en même temps qu’un autre secrétaire fédéral, Félix Gambier. Lucienne Fabre quitta alors le parti. Dix ans plus tard, Raymond Fabre fut réintégré. Sa femme militait toujours à l’UFF et au Secours populaire français mais ne reprit sa carte au PC qu’en 1997.

Après son exclusion il avait reprit son métier d’employé de commerce.