Par Noël Daucé, Claude Debons, Christine Lanoizelez, Jean-Paul Salles
Née le 12 mars 1951 à Courbevoie (Hauts-de-Seine), morte le 3 décembre 2010 à Paris (Ve arr.) ; militante de la JOC, de l’ACO ; étudiante en sociologie à Nanterre ; conseillère à l’ANPE ; militante à la CFDT, secrétaire nationale de la CFDT-ANPE, membre du bureau fédéral de la Fédération CFDT-PSTE (Protection sociale, Travail, Emploi) ; militante au SNU-ANPE puis Pôle Emploi de la FSU ; créatrice d’AC !, organisatrice de marches des chômeurs dans les années 1990 ; élue en 2004 conseillère régionale d’Île-de-France sur la liste Gauche Populaire et Citoyenne, vice-présidente chargée de la démocratie régionale et de la vie associative ; adhérente de la FASE.
Claire Villiers était née à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Son père Raymond Villiers, ouvrier chaudronnier, avait été embauché chez Peugeot après la guerre. Militant à la CGT, il avait été licencié en 1954 du fait de son action syndicale. Il mit beaucoup de temps à retrouver un emploi chez Hispano-Suiza à La Garenne, embauché comme P1, vite rétrogradé avec perte de salaire, car syndicaliste trop actif. Il était engagé à l’ACO (Action catholique ouvrière), un mouvement né en 1950, lié à l’Église catholique, qui se donnait pour mission de promouvoir et de christianiser la classe ouvrière. Il fut toujours soucieux de défendre les plus pauvres, « avec tous les moyens y compris l’action politique pour bâtir le socialisme » affirmait-il (revue Témoignage ACO, 1965). Militant du Mouvement de libération du peuple (MLP), il participa à des actions d’occupation de logements vides en faveur des sans-logis. Militant de l’Union de la gauche socialiste (UGS) puis du PSU, il fut candidat aux élections législatives de 1962, à Courbevoie, Jean Maitron étant son suppléant. Décédé prématurément en janvier 1968 – Claire Villiers n’avait que 17 ans –, sa figure l’a accompagnée toute sa vie.
Sa mère, Françoise Mathieu, brillante élève, aurait voulu être institutrice. Mais, du fait de la grave maladie de son père, qui était représentant de commerce, elle dut travailler après l’école, dès ses quatorze ans. Militante à la JOCF, elle fut permanente de cette organisation pendant trois ans, avant son mariage. Puis, elle fut elle aussi militante à l’ACO et à la Confédération syndicale des familles (CSF) où elle occupa les responsabilités importantes de secrétaire confédérale. Elle était la sœur de Gilbert Mathieu. journaliste au Monde, chef du service économique, lui aussi engagé en faveur des plus démunis. Il était le parrain de Claire Villiers.
Ses parents eurent d’abord un fils, Pierre, mort en bas âge, puis trois filles, Claire, Annie et Mariette. Pour surmonter la perte de cet enfant, sa mère notamment décida plus que jamais de consacrer sa vie au service des autres. Claire Villiers fut très marquée par le militantisme de ses parents et aimait évoquer les réquisitions de logements auxquelles ils participèrent. Eux-mêmes partagèrent leur petit logement avec une famille qui en était dépourvue.
Pétrie de culture ouvrière, Claire Villiers adhéra à la JOCF dès l’âge de quatorze ans. Elle y apprit la méthode du « voir-juger-agir », c’est-à-dire, regarder les situations concrètes, les analyser et mettre en œuvre les actions destinées à les corriger, une méthode à laquelle elle resta fidèle jusqu’à la fin de sa vie. En 1967, elle fut profondément marquée par les événements organisés pour fêter les 40 ans de la JOC, un gala festif le 16 avril puis un rassemblement national de milliers de jeunes au Parc des Princes à Paris le 30 juin. Elle prit rapidement des responsabilités à la JOCF, d’abord responsable d’une équipe, puis de 1969 à 1974, responsable fédérale dans le 92 Nord (ancienne boucle de la Seine). Elle y accompagna et coordonna la vie des équipes de jeunes travailleuses (20-25 ans) ainsi qu’une équipe de filles travaillant en usine. Des expériences fondatrices pour elle.
Elle vécut Mai 1968 au lycée Paul Lapie de Courbevoie, de manière ambivalente, impressionnée par l’importance de la grève générale ouvrière inédite et en même temps, comprenant mal certains aspects de la révolte de ces étudiants ou lycéens « petits-bourgeois ». Ayant obtenu le bac en 1969, elle commença des études de sociologie à l’université de Nanterre puis s’inscrivit en maîtrise d’urbanisme. Elle ne parvint pas à se sentir à l’aise dans ce milieu étudiant, d’autant plus que sa « bande jociste » percevait son nouveau statut d’étudiante comme « une trahison », « une extraction de la classe ouvrière ». Rapidement, en 1972, elle trouva un travail de chargée d’études dans un cabinet d’urbanisme. Elle réalisa des enquêtes sociales préalables à une opération de rénovation urbaine, accompagnée de la construction d’équipements collectifs. Ses enquêtes furent la base de son mémoire de maîtrise. Licenciée de son travail, elle fut embauchée à l’ANPE le 1er juin 1975, quelques semaines après son mariage. Elle était prospecteur-placier car pour être conseiller ou conseillère à l’emploi, il fallait avoir 25 ans. Elle exerça ce métier avec passion, passant du temps avec les demandeurs d’emploi, cherchant avec eux les meilleures solutions, sans se soumettre à la norme du marché.
En 1972, elle avait adhéré à la CFDT, une CFDT autogestionnaire, pour qui les luttes étaient le moteur de la transformation sociale. À partir de 1977, elle combattit le « recentrage », c’est-à-dire l’orientation libérale de la direction confédérale, pour qui le capitalisme était un horizon indépassable. Elle pensait au contraire qu’il fallait combattre un système porteur d’inégalités, de pauvreté et de guerre. En 1980, elle fut élue au BN de la CFDT-ANPE puis devint secrétaire nationale du syndicat. Loin d’une approche étroitement corporatiste de l’action syndicale, elle impulsa avec Noël Daucé, une défense du service public de l’ANPE « au service des chômeurs et de l’emploi ». Responsable au plus haut niveau pendant 20 ans, elle fut impliquée dans les luttes pour le statut du personnel (en 1981, 1985, 1990), elle fut l’initiatrice d’un questionnaire sur le stress et les charges mentales du personnel. En 1986, elle mena les luttes contre les ordonnances Philippe Seguin qui modifiaient le statut de l’établissement. Elle participa au suivi de la gestion syndicale des œuvres sociales pour le personnel à l’ADASA (Association pour le développement des activités sociales de l’Agence nationale pour l’emploi). Soucieuse d’assurer une place importante aux femmes dans le syndicat, elle fit en sorte que le BN du SNU-ANPE soit composé au minimum de 50 % de femmes. Elle fut très présente dans le soutien à la lutte des licenciés de Talbot à Poissy en 1983, lutte animée par Daniel Richter pour la CFDT. Elle milita également à l’Interpro et à l’Union régionale parisienne, contente de côtoyer des camarades d’autres professions, notamment : Serge Roux (Santé), Annick Coupé (PTT), Claude Debons (Transports), Michel Carvou (Métallurgie), Dominique Guibert et Christian Nicolas (SGEN). Elle fut aussi très présente dans la lutte des militants de la gauche de la CFDT afin de tenter d’éviter la dérive libérale de la direction de la Confédération. Au début des années 1990 Nicole Notat, secrétaire générale de la CFDT et présidente de l’UNEDIC, avait accepté le principe de la dégressivité des allocations chômage présentée comme devant faciliter le retour à l’emploi. L’émoi fut grand dans une organisation d’origine chrétienne qui aurait dû se préoccuper en priorité des plus démunis. Claire Villiers contribua alors à la brochure La CFDT, les chômeurs, l’Unedic, éditée sous l’égide de la Fédération Générale des Transports et de l’Équipement (FGTE-CFDT) et de l’Union régionale interprofessionnelle (URI-CFDT) Basse-Normandie. Tout au long de ces années, elle fit partie du groupe d’animation de l’opposition de gauche dans la CFDT avec notamment Michel Pernet et [Claude Debons_>234805] (FGTE), Étienne Adam et Michel Gigand (Basse-Normandie), Jean-Claude Aparicio et Jacqueline Giraud-Eyraud (PACA), René De Froment, Jo Chapuis et Raymond Vacheron (Auvergne), Monique Couteaux (Enseignement privé), Michel Angot (Interco), Danièle Dardour et Dominique Guibert (SGEN 75 et 94), Noël Daucé (ANPE), Jean-Paul Halgand (Caisse d’Épargne), Pierrre Vanbeughen et Vladimir Nieddu (Lille), cherchant à ouvrir la voie d’un syndicalisme d’action et de transformation qui affronterait les nouveaux défis que posaient les transformations du capitalisme et du salariat, tout en évitant les impasses de l’accompagnement du libéralisme ou de la protestation incantatoire.. Elle y apportait en outre sa sensibilité chrétienne. Depuis 1977, elle participait également à la vie de l’ACO, confrontant avec d’autres son expérience, ses idées, ses espérances en un monde meilleur.
Puis vint l’aventure du mouvement des chômeurs. En 1984 naissait le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) animé par Maurice Pagat, qui peinait à sortir de la marginalité. La CFDT ANPE noua des contacts. C’est en 1992 à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) que germa dans l’esprit de Claire Villiers et dans celui de sa mère, qui militait dans le collectif local de la CSF, l’idée qu’il fallait s’unir pour lutter contre le chômage. La revue de la gauche syndicale Collectif popularisa cette idée dans toute la France, avec un appel « pour des collectifs unitaires de lutte contre le chômage ». C’est ainsi que, en 1993, naquit AC ! (Agir ensemble contre le chômage !). Claire Villiers (CFDT ANPE) anima le collectif national avec notamment Christophe Aguiton (SUD PTT), Hubert Constancias (MNCP) et Richard Dethyre (APEIS : Association pour l’emploi, l’information et la solidarité des chômeurs et précaires). Responsables d’associations, de quartiers se réunirent dans de nombreuses villes, bientôt environ deux cents, en révolte profonde contre l’exclusion. C’est à la suite d’une suggestion de Christophe Aguiton que fut organisée en 1994 une grande marche contre le chômage qui faisait référence aux marches des chômeurs venues du Nord de la France dans les années 1930. Partis de cinq endroits différents, les marcheurs « permanents » – chômeurs de longue durée et exclus – furent accompagnés dans tout le pays par environ 10 000 personnes, associatifs et syndicalistes, les militants de la Confédération paysanne jouant un rôle important dans l’accueil des marcheurs dans les diverses villes. Ils convergèrent vers Paris, se retrouvant le 28 mai sur les marches de l’Opéra Bastille. Claire Villiers avait été détachée à plein temps par son syndicat pour organiser les manifestations et les luttes des chômeurs. La deuxième marche en 1997, à la dimension européenne, convergea sur Amsterdam. À la Noël 1997, toujours à l’initiative d’AC ! et de trois autres mouvements de chômeurs (le MNCP, l’APEIS et la CGT-Chômeurs), les locaux de différentes antennes de l’ASSEDIC furent occupés puis les militants s’invitèrent à la télévision pour crier « leur refus de la désespérance ». Ils furent évacués par les CRS. À propos de ces actions, Nicole Notat, Présidente du Conseil d’Administration de l’UNEDIC (1996-98) et toujours secrétaire générale de la CFDT, parla de manipulation de la misère par quelques extrémistes. Claire Villiers ne put rester plus longtemps à la CFDT et participa à la création du Syndicat national unitaire (SNU-ANPE) de la FSU. Au cours de la mobilisation de Noël 1997 pour l’emploi et les droits des chômeurs, Claire Villiers et ses camarades obtinrent une entrevue à Matignon et le Premier Ministre Lionel Jospin accorda une prime de Noël pour les chômeurs indemnisés par l’État (Allocation de Solidarité Spécifique et RMI puis RSA), une prime toujours versée en décembre de chaque année. En 1997, elle participa à la création de la Fondation Copernic, initiée par Jacques Kergoat. Avec Yves Salesse, elle en assura quelques années plus tard la co-présidence jusqu’en 2004.
Persuadée qu’il était indispensable que le mouvement social fasse irruption en politique, que la gauche soit présente aussi dans les institutions, pas seulement dans la rue, elle fut candidate aux élections régionales les 21 et 28 mars 2004 en Île-de-France. Avec son mouvement Alternative citoyenne, elle participait à une liste commune avec le PC et l’AGR (Association pour une gauche républicaine). Conduite par Marie-George Buffet, la liste obtint 7,20 % des voix au premier tour. Pour le deuxième tour, ils firent alliance avec la liste PS, Verts, PRG, MRC, conduite par Jean-Paul Huchon (31,95 % des voix au premier tour) et l’emportèrent le 28 mars avec 62,2 % des voix. Étant hostile au cumul des mandats, après avoir démissionné de la présidence d’AC !, elle devint vice-présidente de la région Île-de-France. Bien qu’elle eût préféré la délégation à l’emploi, elle se vit confier la délégation à la démocratie régionale et à la vie associative, le président Jean-Paul Huchon trouvant qu’il y avait eu trop d’abstentions. Elle mit en œuvre un Conseil des Jeunes, tirés au sort, un Conseil consultatif des citoyens handicapés, un Conseil de l’égalité chargé de faire des propositions pour lutter contre les discriminations et un fonds régional du développement de la vie associative doté de 550000 euros qui apporta son aide aux Associations, menant notamment des actions de formation. Au bout de son mandat, elle n’était pas mécontente d’avoir obtenu la gratuité des transports pour les Rmistes et 75 % de réduction pour certains demandeurs d’emploi, mais était déçue de n’avoir pu imposer aux entreprises de maintenir de l’emploi. Déçue que le Conseil régional puisse seulement imposer des zones où il y aura des entreprises, réduit à « faire un travail de conviction auprès des entreprises ». Et elle ajoutait à propos de l’exécutif régional dont elle faisait partie : « Je ne partage pas beaucoup de choses avec cet exécutif. On est beaucoup trop dans la gestion, pas assez dans la transformation sociale, la construction de rapports de force » (in Critique communiste, septembre 2007). Soucieuse d’élaborer un projet commun qui réaffirme la possibilité d’une autre société, elle se montrait soucieuse aussi de tenir compte des envies individuelles ». Pour « faire échec à la barbarie en marche », il faut que « dans les projets collectifs puisse s’inscrire cette volonté d’émancipation de chacun » (in Critique communiste, été-automne 2003). Ayant conscience de la « gigantesque fracture » existant entre les institutions et les quartiers populaires – la révolte de 2005 notamment en avait été le révélateur – elle affirmait « la nécessité de co-produire des politiques publiques avec ceux et celles à qui elles sont destinées » (in Les Temps nouveaux, automne 2010).
Après avoir participé à la campagne du Non au Traité constitutionnel européen en 2005, elle avait placé beaucoup d’espoir dans la réussite d’une candidature antilibérale commune à la Présidentielle de 2007. L’échec consommé à la fin de l’année 2006 lui laissa un goût amer. Elle poursuivit néanmoins, participant à la campagne de José Bové, étant une de ses porte-parole. Adhérente de la FASE (Fédération pour une alternative sociale et écologique), elle s’efforçait toujours de lier le social et le politique. De nouveau candidate aux élections régionales en 2010 car elle pensait ne pas avoir fini le travail, de médiocres rivalités de partis n’ont pas permis qu’elle soit en position éligible sur la liste de gauche au deuxième tour.
Confrontée à la maladie et aux traitements, elle réagit avec courage. Ses ami.e.s notaient son inébranlable optimisme, elle aimait les rencontres conviviales, la compagnie des jeunes, les randonnées en montagne. Et pour elle, vivre c’était forcément lutter. Son humanisme chrétien et sa claire vision des fractures sociales qu’elle trouvait insupportables, explique qu’elle ait consacré sa vie au service des plus humbles, des déshérités. Rendant hommage à sa marraine, Andrée Jacquemont, le jour de son enterrement, le 13 février 2003, elle prononça ces mots :
« Croiser Andrée, cheminer avec elle, militer et lutter avec elle, chercher inlassablement le Christ chez les plus démunis d’entre nous, a été pour chacun et chacune une expérience inoubliable. » […] « Elle nous a aussi appris la fierté et la fidélité. La fierté d’être de la classe ouvrière, non par masochisme imbécile, maïs par conviction qu’elle recelait des trésors de solidarité, d’engagement possible, par conviction qu’on s’en sortirait ensemble et que le monde pourrait être changé. La fidélité à ses choix militants et au Christ qui a guidé sa vie. »
À son enterrement, le 8 décembre 2010, célébré en l’église Saint-Pierre-Saint-Paul de Colombes (Hauts-de-Seine), l’église était pleine, la foule débordait sur le parvis. Tous ceux et toutes celles qu’elle avait croisés dans sa riche vie militante étaient là. Lorsque le cercueil quitta l’église, il fut salué par des applaudissements. Claire Villiers a eu un fils Pierre en 1977, avec son mari Jean-Claude Teissière, chaudronnier chez UTA (compagnie aérienne achetée par Air France en 1992) et délégué CGT à Air France.
Par Noël Daucé, Claude Debons, Christine Lanoizelez, Jean-Paul Salles
OEUVRE : Ses articles et contributions écrites ou orales :
-« L’avenir sera différent », La Marche n°3, mai 1994 ; -Préface pour le livre de Patrice Spadoni et Bertrand Schmitt, Les sentiers de la colère (sur Les Marches européennes contre le chômage), L’Esprit frappeur, septembre 2000. — Intervention à l’occasion de son départ du Bureau national du SNU, 18 octobre 2002. — « Je suis restée sur ma faim », à propos du manifeste de la LCR, Critique communiste, n°175, printemps 2005. — Claire Villiers et alii, in Savoir/Agir n°1, septembre 2007. — « Si chaque citoyen devient acteur de la vie politique, la lutte contre la déferlante libérale connaîtra une nouvelle efficacité », Journal des Collectifs pour une alternative citoyenne en Île-de-France, 2009. — Intervention au 5ème sommet mondial de Montréal le 7 juin 2009. — Intervention au meeting des élections régionales le 9 janvier 2010.
Nombreux entretiens avec Claire Villiers, par ordre chronologique :
Les Cahiers du féminisme n° 69, été 1994. — Vacarme, printemps 2000 : « On veut aller où ? ». — Critique communiste n° 169/170, été-automne 2003. — La Vie Nouvelle, 11 juillet 2007. — Critique communiste n° 184, septembre 2007. — Modes d’Emploi n°25, octobre 2007. — Les Temps Nouveaux, n° 1, automne 2010 : « Social et politique : dépasser la frontière ! ».
SOURCES : Contribution de Christine Lanoizelez . — Notice et nombreux documents fournis par Claude Debons. —Témoignage et notes de Noël Daucé. — Revue Témoignage ACO, 1965 : interview de Raymond et de Françoise Villiers. — Denis Pingaud, La gauche de la gauche, Seuil, 2000, notamment les pages 42 et suivantes : « La naissance d’AC ! ». — Claire Villiers, Nos rêves, nos combats. Quelques paroles et écrits, plaquette publiée le 12 mars 2001