JULES Roger, François

Né le 2 décembre 1899 à Aubervilliers (Seine, Seine-Saint-Denis), dit fusillé en octobre 1944 sans certitude ni précisions ; ouvrier métallurgiste ; militant CGTU et communiste de Stains puis de Belfort ; résistant.

Robert Jules étit lfis de Albert Jules, journalier de de Jeanne Lesire, ménagère. Il adhéra au Parti communiste en région parisienne vers 1923-1924. Il fut un des animateurs du club de Football de Saint-Ouen, le prestigieux Red star. Il aurait été un des animateurs de l’équipe de France amateur de football en 1931.
Le conditionnel doit être régulièrement employé car la seule source qui évoque son itinéraire, la publication communiste de 1966, semble sujette à caution et avait exagé son rôle. Nous l’évoquons donc avec des guillemets.
Jules Roger participa à de nombreuses grèves en 1928-1930 dans le nord de la Seine et c’est sans doute parce que fiché par le patronat qu’il vint travailler au DMC de Belfort en 1932.
Militant communiste de Stains "Il refuse d’être présenté à la députation, parce qu’il veut reste un homme de base, laissant sa plce à Jacques Doriot* qui est élu en 1924." En fait Doriot jouissait déjà d’une grande audience dans le Parti communiste par son rôle aux Jeunesses communistes.
Installé à Belfort, père de six enfants, il représenta la CGT au conseil d’administration de la Maison du peuple. Il anima en 1933 une grèves des ouvriers réquisitionnés à la construction du pont Michelet et qui souffraient de graves conditions de travail dans le froid.
On le retrouve en février 1942 et jusqu’en 1943 comme chargé du travail de propagande parmi les travailleurs sollicités pour partir travailler en Allemagne, notamment dans le cadre du STO. Il aurait été alors en liaison avec Fernand Grenier* et "convoyait des tracts de Paris vers l’Allemagne". Membre du Front national, il mit en place un groupe de FFI en 1944. La police allemande le repéra et perquisitionna son domicile le 16 octobre 1944 et l’emprisonna à la caserne Friedrich. Les Allemands avaient découvert chez lui un fusil et cinq bicyclettes de toute évidence destinées à des FFI.
"La dernière trace de Roger Jules figure sur le registre de la garnison allemande en date du 26 octobre 1944 avec la mention Fusillé". Mais on ne sait rien de plus, ni le lieu ni la place du corps. Son acte de naissance porte un mention marginale de 1948 indiquant sa mort le 26 octobre 1944 à Belfort.

Il est homologué Front national, déportés et internés de la résistance (DIR), résistance intérieure française (RIF).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article240649, notice JULES Roger, François, version mise en ligne le 30 mai 2021, dernière modification le 2 mai 2022.

SOURCE : Témoignages pour ne pas oublier 1940-1945. Des communistes dans la Résistance, 1966, Brochure réalisée par la Fédération du Parti communiste du Territoire de Belfort. — Site Filae. — SHD, Vincennes, GR 16 P 314239 (nc).

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