PERRIN Edmond, Fernand, Jules, Marie [Pseudonyme dans la Résistance : Edo]

Edmond, Fernand, Jules, Marie Perrin était le fils de Marie, Léon, Joseph, directeur de journal, et de Édith, Germaine, Odette Caille, son épouse.
Il épousa Suzanne, Odette Millien. Son acte de décès porte comme profession : "Moniteur de l’Armée".
Il était domicilié légalement Place Castellane à Marseille (Bouches-du-Rhône) mais était venu habiter à Villard-de-Lans (Isère).
Il rejoignit le maquis du Vercors, secteur 8 de l’Armée Secrète de l’Isère.
Ses services sont homologués à partir du 13 juillet 1944.
Il fut tué le 23 juillet 1944 lors des combats qui eurent lieu au Pas de la Ville, au nord du Grand Veymont, point culminant du massif du Vercors, situé sur la commune de Gresse, (aujourd’hui, Gresse-en-Vercors, Isère).
Edmond Perrin obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, caporal-chef des Forces françaises de l’Intérieur.
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Il fut enterré au cimetière communal de Villard-de-Lans (Isère), puis ses restes furent inhumés dans la tombe 50 de la Nécropole de Saint-Nizier-du Moucherotte (Isère), aujourd’hui Nécropole Nationale.
Son nom figure sur deux plaques apposées au Pas de la Ville à Gresse-en-Vercors, sur une stèle érigée à Gresse-en-Vercors, sur le monument aux morts de Villard-de-Lans et sur la station 5 du Chemin de Croix qui part de l’Essarton jusqu’à Valchevrière en passant par Bois Barbu, départementale D215C, à Villard-de-Lans.


Notice provisoire
Voir : Gresse
Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte