CICUTO Igino, Luigi, dit Eugène

Issu d’une famille originaire de Portogruaro (Vénétie), Igino, Luigi Cicuto, dit Eugène, était le fils de Giovanni, cartonnier, et de Giovanna Baldas, son épouse.
La famille obtint la nationalité française par décret du 28 mai 1938. Elle habitait L’isle-d’Abeau (Isère) depuis le début des années 1930.
Célibataire, Eugène Cicuto était fondeur.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du 2ème Bataillon de la Brigade "Marseillaise" de F.T.P.F. du Rhône. Ses services sont homologués à partir du 20 juillet 1943.
Cette unité était principalement active dans le Beaujolais et nous ne savons pas pourquoi Eugène Cicuto se trouvait à Bonnefamille (Isère) le 29 août 1944. Peut-être était-ce pour une mission de liaison, à moins qu’il soit allé chez ses parents ou qu’il en revienne, ou qu’il ait décidé de venir se battre pour la libération de sa région.
Ce jour-là, deux camions allemands tombèrent sur les maquisards sur la route départementale 36. Eugène Cicuto et un autre résistant, Raymond Gras, furent mortellement blessés vers le Grand Chemin, ainsi que le garde-chasse, François Nesmoz, qui mourut d’une balle perdue.
Transporté au domicile de ses parents à L’Isle-d’Abeau, Eugène Cicuto y mourut le 1er septembre 1944.
Il fut enterré au cimetière communal de l’Isle-d’Abeau.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, sergent des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur une stèle érigée à proximité du monument aux morts de Bonnefamille, sur une stèle érigée au hameau du Lombard à L’Isle-d’Abeau, sur le monument aux morts de cette commune et sur celui de Bourgoin-Jallieu (Les Résistants du secteur 7 à leurs camarades...)